RDC-effets de la guerre en Ukraine : les prix des biens de première nécessité galopent à Kinshasa

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Le dollar américain est une monnaie roi en RDC. Le prix des biens et services suit son évolution sur le marché. Actuellement, 1 dollar se change toujours à 2000 FC dans le marché parallèle, mais les produits alimentaires continuent à connaître une flambée de prix  sur les différents lieux de négoce à Kinshasa sans aucune explication économique. Cependant, cette situation à une incidence négative dans le panier de la ménagère qui rencontre plusieurs difficultés pour nourrir leurs membres de famille. 

« Depuis le matin que je suis au marché je n’ai rien vendu, l’argent ne circule pas et les prix des produits alimentaires augmentent chaque jour et je ne sais pas si nous avons le gouvernement en RDC », s’indigne une vendeuse des produits de première nécessité rencontré au marché de Masanga-Mbila, situé dans la commune de Mont-Ngafula.

josephine Ngalula, femme menagère, contectée par rédaction se dit srprise de cette forte augmentation. « Je suis mère de 5 enfants. Un sakombi de semoule qu’on achetait à 1500 FC est vendu aujourd’hui à 2500 FC, 1 litres d’huile coûtait 2000 est passé à 5000 FC, 1 kilo de chinchard qui était vendu à 5000 FC se vend à 6500 FC, la liste n’est pas exhaustive et faites vous-même le calcul pour nous nourrir mes 5 enfants mon mari va donner combien et avec quel salaire”, a-t-elle souligné. 

La guerre en Ukraine change tout !

Toutefois, la question a été aussi évoquée au cours de la réunion du comité de la conjoncture économique de ce mercredi 16 mars 2022. Pour le gouvernement l’augmentation des prix est justifiée par la guerre en Ukraine.

« Il est constaté effectivement des pressions sur les prix intérieurs parce que nous craignons que ces impacts ne puissent nous faire accélérer fortement les prix et jouer sur le pouvoir d’achat de la population. Le CCE va réfléchir également sur les mesures d’atténuation », a souligné Christian Mwando Nsimba.

Lors d’une mission effectuée en RDC du 1er au 7 mars, le Fmi (Fonds monétaire international) avait attiré l’attention du gouvernement sur les récents développements économiques au niveau mondial, avec l’accélération du prix du Pétrole sur le marché. L’institution financière internationale craint des perturbations du cadrage macroéconomique, avec la montée de l’inflation.

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Ci-dessous, à titre illustratif quelques prix des produits alimentaires qui ont connu une augmentation sur les marchés :

1 Kilo de chinchard est passé de 5000 FC à 6500 FC, soit une augmentation de 1500 FC ; 

1 kilo de malwa qui se vendait à 5000 FC est vendu à 8500 FC, soit 3500 d’augmentation ; 

1 piment et tomate passe de 100 à 300 FC, soit 200 FC d’augmentation ; 

1 kilo de mabumu coûtait 4000 FC se vend à 5500 FC, soit 1500 FC d’augmentation ;

Le pain 300 FC a connu une baisse sensible de grammage;

1 litre de jus Lulu qu’on vendait à 1500 FC est vendu à 3000 FC, soit 1500 FC d’augmentation;

1 sac de semoule qu’on achetait à 28000 FC coûte actuellement entre 37000 FC à 40000 FC selon la qualité, soit un accroissement de 9000 ou 12000 FC ;

1 sac de riz coûtait 25000 FC, il s’achète à 45000 FC soit 20000 d’aujourd’hui et chacun peut compléter la liste.

Olivier Masini

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