Depuis son installation en république démocratique du Congo, plus précisément dans le haut-uélé, kibali a investi quatre (4) milliards de dollars américains. C’est du moins ce qu’a annoncé Mark Bristow, président et chef de la direction de Barrick Gold lors de la 45e conférence de presse tenue le jeudi 24 mars 2022.
Devant un parterre composé non seulement de professionnels des médias mais aussi d’élus de ce coin du pays, de chefs d’entreprise, de membres de la société civile et d’étudiants, le PDG de Kibali s’est livré à un véritable exercice de responsabilisation. Une pratique mise en place par ce géant minier pour plus de transparence dans ses actions.
Sur cet investissement de quatre (4) milliards de dollars américains, environ un milliard de dollars a servi à payer des taxes, prélèvements, et autres versements divers aux structures étatiques en royalties, a expliqué Cyril Mutombo, Resident Director-DRC de Barrick.
En douze ans d’existence et d’activités en RDC, Kibali a à son compte plusieurs réalisations que ce soit du côté des infrastructures et des sous-traitants qui se sont créés.
« C’est quelque chose dont nous sommes fiers. Et l’objectif est de regarder comment les dividendes de ce que nous générons sont redistribués afin que toutes les couches environnantes puissent bénéficier et profiter de ce qui est fait par Kibali » , a déclaré le président et chef de la direction de Barrick Gold.
Outre ce brillant chiffre d’affaires, il est également revenu sur l’évolution de l’usine. Il est très stable depuis plus de quatre ans depuis son installation. A noter que cette mine est la plus automatisée d’Afrique.
Les femmes, bien que peu nombreuses, occupent une place de choix, a insisté le patron de Barrick.
Toujours concernant la mine, il est important de savoir que 7 783 kt ont été traitées en 2021. Il y a eu une augmentation constante de la récupération dans les usines depuis 2019 et une récupération de 89,8 % atteinte en 2021.
Sur le plan environnemental, Barrick parraine le lancement de l’étude de faisabilité pour la réintroduction du rhinocéros blanc dans le parc national de la Garamba.
Selon le plan envisagé, il s’agira de relocaliser environ 50 rhinocéros qui constituent un élément essentiel du plan à long terme de protection de cette espèce.
Au final, Kibali a pu signer son cahier des charges avec la communauté.
« Ce processus n’a pas été facile pour nous, il nous a fallu trois ans de négociation avec les communautés. À ce jour, nous sommes très heureux d’avoir conclu ces négociations. Kibali a enfin signé son cahier des charges et nous poursuivrons les différents partenariats avec la Coopération Allemande (GIZ), USAID. », a relevé Cyril Mutombo.
« Nous construisons une entreprise à long terme avec une croissance future stable », a conclu Mark Bristow.
La vision de ce géant minier est en effet d’être la société aurifère la plus précieuse au monde en trouvant, développant et exploitant les meilleurs actifs avec les meilleures personnes.
