Alors que la loi de finances 2022 fixe le crédit dû à la subvention pétrolière à 80 millions de dollars, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, craint que le plafond budgétaire ne soit dépassé au cours de l’exercice 2022 suite à la hausse du prix des produits pétroliers dans le Marché international.
Devant les députés nationaux réunis en plénière à l’Assemblée nationale, le ministre des Finances a récemment fait part de ses inquiétudes face à ce qu’il a décrit comme une « grosse dette liée à la subvention des produits pétroliers ».
« Il y a à peine dix jours, j’ai dû faire face à une réclamation de 117 millions de dollars pour la perte de pétroliers pour le deuxième trimestre de l’année dernière (2021). Après d’intenses discussions avec l’industrie pétrolière et une révision à la baisse de certains chiffres, nous avons payé 56 millions USD. , a-t-il déclaré.
Selon l’Argentier national, plusieurs autres demandes de versement de subventions pétrolières sont sur sa table, notamment pour le second semestre 2021, dont la certification n’a pas encore été faite, puis pour l’année en cours.
« Avec la hausse des prix en cours, en faisant des projections simples, nous pensons que nous pourrions arriver à 400 millions USD de subventions si nous voulons maintenir le prix à la pompe à son niveau actuel. »
Pour l’instant, le gouvernement de la RDC et les pétroliers conviennent de maintenir inchangés les prix actuels du carburant malgré les perturbations causées par le conflit en Ukraine. Laissons au gouvernement le soin de mieux gérer le paiement du manque à gagner de plus en plus colossal des compagnies pétrolières.
Tsieleka
