La dynamique de la jeunesse féminine pour la promotion, la protection et la Défense des droits de la jeune femme, (Dyjef) a organisé au Centre Carter à Kinshasa Gombe, ce vendredi 6 mai 2022, une matinée d’échange avec les jeunes des partis politiques et de la société civile sur la proposition de la loi électorale et de la non prise en compte de la donne jeunesse. L’objectif de cette matinée est de sensibiliser les jeunes à la prise de conscience, de s’impliquer davantage dans la gestion de la res publica dans le but de competir aux élections de 2023.
À l’issue de cette matinée d’échange organisée par la Dyjef, la jeunesse de toute tendance confondue a mis en place une synergie dénommée « Etali Biso ». Ils saluent également quelques avancées contenues dans la nouvelle proposition de loi électorale sous examen à l’assemblée nationale.
« La suppression du seuil électoral et son remplacement par une condition de recevabilité des listes au prorata de 60 % des sièges en compétition. Mais aussi de l’interdiction des cumuls des mandats à deux scrutins du même degré », a souligné l’ambassadeur William Mukambila, Président du comité national de la jeunesse de la RDC qui a lu la déclaration de la synergie etali biso.
Cependant, les jeunes demandent à l’Assemblée Nationale d’intégrer dans la loi la représentation des jeunes sur la liste de candidature au niveau de l’article 13, alinéa 2 de la loi électorale, en ce sens : » chaque liste est établie en tenant compte de la représentation équitable de la femme, des jeunes et la personne vivant avec handicap », a renchérit William Mukambila.
En République Démocratique du Congo, la majorité des électeurs est jeune. Le souhait des jeunes est d’être parties prenantes dans les institutions du pays afin de contribuer efficacement au développement du pays.
Olivier Masini
