Le président Félix Tshisekedi est arrivée dimanche 8 mai à Abidjan, capital de la côte d’ivoire où s’ouvre ce lundi 9 mai la 15ème session de la Conférence des Parties (COP15) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), qui va se clôturer au 20 mai 2022. Son thème, « Terre. La vie. Héritage : de la rareté à la prospérité », met l’accent sur la durabilité des terres, pour les générations présentes et futures.
La désertification, au-delà des enjeux liés à la sécheresse et à la restauration des terres, soulève des questions de migrations internationales, de régimes fonciers, ou encore de genre. Afin d’aborder de manière transversale ces thématiques, la COP15 mobilisera des États et des grandes organisations internationales, des entreprises, des instituts de recherche et la société civile, avec une place particulière réservée au « caucus » des femmes et au forum des jeunes.
La COP 15 rappelle que la lutte contre le changement climatique, la perte de la biodiversité et la dégradation des terres sont indissociables. Comme l’affirme Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la CNULCD : “Nous ne pouvons pas arrêter la crise climatique aujourd’hui, la perte de biodiversité demain et la dégradation des terres après-demain ”.
La désertification provoque, chaque année, la dégradation de 12 millions d’hectares de terres et affecte 40% de la population mondiale. Tous les continents sont touchés.
Valéry Bakutweni