La Taxe de Valeur Ajoutée (TVA) telle que perçue ne profite pas à l’État congolais affirme Barnabé Muakadi directeur général de la Direction générale des Impôts (DGI). Pour que cette taxe profite à l’Etat, Barnabé Muakadi Muamba sollicite du gouvernement la mise en place des caisses enregistreuses, afin de faciliter la gestion de la TVA.
M. Muakadi l’a indiqué à la presse au sortir de sa rencontre avec le premier vice-président de la chambre Haute du parlement.
En sa qualité de l’autorité budgétaire, l’implication de cette institution dans la mobilisation des recettes devant contribuer à la réalisation du programme du gouvernement.
« La TVA aujourd’hui enrichit les contribuables parce que nous ne savons pas bien la gérer. Nous n’avons pas un outil qui nous permet de bien la gérer », a souligné M. Muakadi, indiquant que la DGI a toujours demandé au gouvernement de lui permettre de placer les caisses enregistreuses en vue de faciliter de bien le gérer.
Le directeur général des impôts a encouragé la population à payer l’impôt afin de contribuer au développement du pays.
Depuis l’instauration de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) en République démocratique du Congo, plusieurs écueils sont enregistrés, compliquant ainsi la tâche aux services mobilisateurs. Au nombre de ces écueils, il est noté entre autres, la minoration des chiffres par certains opérateurs économiques pour échapper au fisc. D’où, la nécessité et l’urgence de renforcer le contrôle des assujettis.
Conformément à la loi, la TVA est collectée auprès des consommateurs par des opérateurs économiques qui, à leur tour, la reversent dans le compte du Trésor à travers la Direction générale des impôts (DGI).
Sur le terrain, les services mobilisateurs font parfois face à des pratiques non conformes ne facilitant pas la tâche aux agents du fisc.
Les tactiques pour échapper au fisc sont légion. D’autres opérateurs économiques s’organisent en falsifiant les chiffres. Ce qui leur permet également de minorer la TVA récupérée. Ce qui pourtant ne favorise pas l’optimisation fiscale.
Face à ces comportements inciviques, l’administration fiscale est parfois butée à des sérieuses difficultés d’ordre technique, étant donné que la législation prévoit le système déclaratif.
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