L’épidémie de la rougeole continue de se propager dans la province du Kasaï-Oriental. 10 zones de santé sont désormais touchées, d’après les dernières données de la Division Provinciale de la Santé.
Dans une interview accordée à la presse locale mardi 21 juin 2022, le Docteur Nestor Tshiteku, chef de la Division Provinciale de la Santé du Kasaï-Oriental, a rapporté qu’environ 1743 cas de rougeole dont 8 décès ont été enregistrés dans 10 zones de santé sur les 19 que compte la province du Kasaï oriental dans la période. Cette situation date de la première semaine épidémiologique jusqu’à la vingt-troisième tout en précisant qu’une riposte centrée dans sept zones de santé a été organisée pour contrer cette épidémie.
« Présentement dix zones de santé sont déclarées à l’épidémie. Partant de la première semaine épidémiologique jusqu’à la vingt-troisième nous avons un total de 1743 cas de rougeole dont 8 décès. La division provinciale de la santé compte 19 zones de santé. Il y a eu des ripostes circonscrites qui ont été organisées dans les zones de santé déjà déclaré épidémique. Nous venons de terminer cette riposte, mais la surveillance reste renforcée dans les 19 zones de santé », a indiqué Tshiteku Kaboto.
Parmi les mesures de prévention préconisées, le Chef de la division de la santé parle notamment du renforcement de la vaccination de routine dans toutes les zones de santé de la province.
« La prévention reste beaucoup plus la vaccination de routine qui a existé depuis tout ce temps. Tout parent doit faire vacciner son enfant déjà à la naissance jusqu’avant son premier anniversaire ou onze ». a-t-il ajouté.
Signalons que les symptômes de la rougeole sont notamment la toux, le nez qui coule, les yeux enflammés, des maux de gorge, de la fièvre et une peau rouge couverte de taches.
Pour rappel, au mois de mai dernier, la province enregistrait 936 cas de rougeole, qui a été déclarée en début du mois de février de l’année en cours. 7 des 17 zones de santé étaient atteintes par cette épidémie qui sévit également au Sud-Kivu et au Sankuru.
Alain Musuamba