Huit enfants ont été retirés jeudi 21 juillet dernier, au sein de nouvelles recrues FARDC qui étaient regroupées dans la ville ferroviaire de Mwene-Ditu (Lomami) avant leur départ vers le centre de formation à Kamina, dans la province du Haut Lomami.
Cette opération de vérification des mineurs au sein de nouvelles recrues a été effectuée par quelques ONGs de protection de l’enfant, la division des affaires sociales, sous la supervision du Fonds des Nations Unies pour l’enfance UNICEF en sigle.
Selon les sources locales, cette opération de vérification rentre dans le cadre de l’engagement pris par le gouvernement de la RDC depuis 2013, de ne plus recruter ni utiliser les enfants dans les forces armées, de sécurité ainsi que de police. La vérification proprement dite consiste à passer en revue les recrues et séparer de leurs rangs celles qui sont certifiées enfants.
Au cours de l’opération de vérification de jeudi 21 juillet dernier, organisée par trois organisations non gouvernementales, la division des affaires sociales sous la supervision de l’UNICEF, il s’est avéré que sur les 164 nouvelles recrues regroupées à Mwene-Ditu, 8 ont été certifiées enfants.
« il y a eu 36 candidats présumés enfants, nous avons eu cette opportunité de certifier 8 enfants. Ce sont ces enfants-là qui sont retournés dans leurs familles » a indiqué George Koloyi Kamanga, Coordonnateur de responsable de la clinique Action pour la mobilisation et atténuation de l’impact négatif basée à Mwene-ditu.
L’UNICEF indique pour sa part qu’une activité similaire s’est produite le même jour à Mbuji Mayi, au cours de laquelle deux autres enfants ont été séparés sur 167 recrues vérifiées. L’UNICEF se réjouit du fait qu’à chaque session de recrutement des unités, les FARDC à travers son département en charge du recrutement, le contacte afin d’organiser la vérification des recrues au centre de regroupement.
Il sied de rappeler qu’après leur identification, ces enfants ont été retournés dans leurs villages respectifs, et le PV de constat envoyé au commandement de la Région militaire.
Alain Anthony Musuamba