Le gouvernement congolais a pris la décision de surseoir certains prélèvements substantiels opérés par quelques entreprises et Établissements publics, dont les activités influent sur le commerce extérieur de la RDC. La mesure aurait aussi un impact considérable dans la vie de certains portefeuilles de l’Etat.
« La redevance logistique et terrestre (RLT) appartient à l’État congolais qui la met selon les modalités prescrites par l’arrêté du 21 mai 2022 à la disposition de la SCTP SA et la SNCF SA qui constituent, non seulement des outils d’intégration nationale, mais également une pierre angulaire du commerce extérieur et de l’économie nationale », a souligné Georges Kapiamba, Président de l’ACAJ dans un communiqué dont une copie est parvenue à tsieleka.com.
Pour Acaj, l’État est le principal débiteur de la SCTP SA et de la SNCC SA. En dépit de plusieurs concertations et promesses, aucun paiement n’a pas pû être effectué à ce jour en leur faveur. L’Acaj cite par exemple la créance de 207.000.000 Usd que l’Etat doit à la SCTP SA, dont le paiement pourrait relancer la société.
En effet, la suppression partielle de la RTL condamne ces entreprises à arrêter les programmes déjà entamé et geler toute perspective de relance, ne plus recevoir des subventions d’équilibre. Aisi, l’Acaj recommande au Gouvernement de ne pas plomber le relèvement en cours de la SNCC SA et de la SCTP SA par des mesures de financement motivées et non opportunes.
Pour rappel, cette décision gouvernementale de suppression de certaines taxe, redevance et impôts été prise lors du conseil des ministres du 08 juillet 2022, suite à des doléances formulées par la Fédération des entreprises du Congo, (FEC) qui estime que certains prélèvements seraient arbitraires et contraires à l’amélioration du climat des affaires en RDC.
Olivier Masini