Certains proches du président de la République, Félix Tshisekedi sont dans les viseurs de Washington et pourraient être sanctionnés par le Trésor américain. Il s’agit entre autres de Guylain Nyembo (Directeur de cabinet), André Wameso (Directeur de cabinet adjoint), Taylor Lubanga (chargé des missions du chef de l’État), Rose Mutombo Kiese (ministre de la justice), Patrick Luabeya (ambassadeur itinérant) et Olivier Tshilumba (Conseiller et pasteur du chef de l’État).
A en croire le média d’investigation «Afrique Intelligence», qui livre l’information, l’administration Biden accuse ces proches du Président Tshisekedi, d’être impliqués directement dans l’accord, passé en toute opacité selon les USA, avec Dan Gertler.
Le magnat Israélien, sous sanctions américaines, a d’ailleurs été à Kinshasa 24 heures avant l’arrivée d’Antony Blinken et a été reçu, en toute discrétion, par le Chef de l’État le 8 août dans la soirée, pendant moins d’une heure, affirment des nombreuses sources.
Au Chef de l’État Congolais, Blinken aurait fait savoir, en tête-à-tête, que la démarche du département d’État est encore au stade préliminaire. Celle-ci reste conditionnée à l’évolution de la coopération de Kinshasa, sommée de se montrer plus transparente dans l’accord passé, en février, avec Gertler dont le FBI soupçonne de bénéficier de la complicité de certains proches de Tshisekedi pour contourner les sanctions américaines.
En rappel, comme sous le régime Kabila, Washington cherche à obtenir un moyen de pression sur Kinshasa à l’approche des élections. Félix Tshisekedi est donc pris en tenaille, entre Dan Gertler et les américains.
Tandis que le magnat minier exerce une pression pour que le compromis qu’il a signé avec le gouvernement soit mis en œuvre le plus vite possible, les Etats-Unis, de leur côté, appellent Kinshasa à réévaluer les conditions de l’accord, qu’elles jugent défavorable.
Tsieleka.com