La plateforme Agir pour des élections transparentes et apaisées (AETA) a rendue publique ce 23 août 2022, sa déclaration relative à la validation par la CENI des données de la cartographie opérationnelle. Ce qui ouvre la voie à la révision du fichier électoral. Tout en saluant les avancées technologiques et opérationnelles significatives réalisées par la centrale électorale, AETA exprime ses inquiétudes sur cette opération, si l’on y prend garde risque d’impacter l’ensemble du processus électoral, sur la paix et le Concorde nationale.
« L’actualisation de la cartographie des centres d’inscription des électeurs n’est pas encore arrivée complètement à terme. La CENI est entrée dans la phase de consolidation et validation des données après celle de collecte des données. Et pourtant, cette opération est un préalable à celle de la révision du fichier électoral, qui, elle est un préalable à la répartition des sièges. Conformément à son chemin critique, AETA rappelle qu’il reste moins de 400 jours avant la convocation du corps électoral, au regard des délais critiques et compressés des opérations électorales planifiées », a déclaré Jérôme Bonso, secrétaire permanent de l’AETA.
Dans l’opinion les questions se posent en ce qui concerne l’opération de refonte totale du fichier électoral. La même question talonne l’esprit de l’AETA qui veut savoir sur l’innovation apportée par l’équipe Denis Kadima. Ce dernier innove en intégrant dans le processus d’enrôlement des électeurs, les congolais résidant dans les pays pilotes notamment l’Afrique du Sud, la Belgique, le Canada, la France et les USA, outre les congolais vivant au pays.
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Compte tenu de cette donne, AETA s’interroge si les données de la cartographie de ces 5 pays sont prises en compte dans le travail d’actualisation de la cartographie.
Pour éviter le retard, AETA propose à la CENI d’opérer un choix judicieux de l’approche technique et opérationnelle de la révision du fichier électoral dans la mutualisation avec l’Office national d’identification de la population, (ONIP) pour la prise en compte et la gestion concertée de 27 variables liées à l’enrôlement et à l’identification de la population qui entraîneraient un temps supplémentaire pour la CENI.
Le compte à rebours à commencé pour la commission électorale nationale indépendante censé organiser les élections crédibles, transparentes, démocratiques et apaisées en RDC d’ici décembre 2023.
Olivier Masini
