Pour la deuxième année consécutive, comme pour pérenniser la tradition du respect de la constitution en cette matière, le chef du gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a déposé, ce 15 septembre 2022, à la chambre basse du parlement, le projet du budget 2023 chiffré à 14,6 milliards de dollars américains. Selon le chef du gouvernement, ce projet de loi des finances représente une augmentation de près de 32 % par rapport à l’année précédente, dont le budget était chiffré à près de 12 milliards de dollars américains.
« Je voudrais d’abord ici mentionner que l’année passée, le 15 septembre 2021, nous étions ici au même endroit, en vue de déposer le projet de budget pour l’exercice 2022. Nous avions, à ce moment-là, affirmé que le gouvernement que je dirige et selon la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, devrait être respectueux des textes. Ici, c’est cette manifestation de déposer, pour la deuxième fois, le budget dans le délai constitutionnel. Et donc, c’est un exercice auquel le gouvernement aujourd’hui, s’est donné une exigence”, a déclaré Sama Lukonde au sortir du bureau de l’assemblée nationale.
Et d’ajouter, “nous le faisons avec le ministère d’État, ministère du Budget et la collaboration de tous les autres ministères. C’est juste s’y prendre à temps pour pouvoir rencontrer cette exigence. Et ici, en ce qui concerne le budget que nous venons de déposer, je voudrais juste donner quelques éléments. Parce qu’en réalité, la primeur est réservée, comme vous le savez, au parlement où nous venons le défendre ».
Avec les ajustements qui devront y être apportés par la commission Écofin du parlement, ce budget permettra d’accélérer la mise en œuvre du programme ambitieux de développement local des 145 territoires porté par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui tient à redonner de la dignité à son peuple. Par ailleurs, 2023 étant une année électorale, ce budget permettra de doter aussi la centrale électorale des moyens de sa politique pour organiser les scrutins dans les délais constitutionnels.
Il sied de souligner que le parlement dispose de 60 jours pour débattre et voter ce projet de loi de finances avant sa promulgation par le président de la République.