La coordinatrice nationale de l’Association des femmes pour le développement communautaire (AFEMDECO) lance un SOS sur le sort de cinq cents enfants qui ont repris le chemin des sites miniers dans le territoire de Kipushi (Haut-Katanga).
Ces enfants étaient pourtant sortis de ces sites, grâce au concours des bailleurs de fonds, et intégrés dans les écoles publiques locales.
« Nous avions identifié à l’époque 2834 enfants qui travaillaient dans 13 carrières minières du territoire de Kipushi. Et nous avons réussi à faire sortir 500 enfants, que nous avons scolarisés l’année 2021 dans les écoles de l’Etat. Ce sont les enfants de 7 à 14 ans. Les autres, qui avaient 16 et 17 ans, ce sont les 15 qu’on a initiés aux métiers. Cette année, il n’y en a que 213 qui sont rentrés dans les écoles. Le reste des enfants sont toujours dans la cité, les autres sont rentrés dans les carrières », affirme Nenette Mwange coordonnatrice d’AFEMDECO. L’incapacité des parents de prendre en charge l’alimentation de leurs enfants serait la cause majeure du retour de ces enfants dans les sites miniers. « Dans les sites miniers ces enfants trouvent la facilité de creuser, de transporter, de faire le nettoyage ils peuvent manger avant même 12 heures », poursuit la coordonnatrice d’AFEMDECO.