Le projet de loi de finances pour l’exercice 2023 a été présenté vendredi 29 octobre 2022 par le Premier Ministre Sama Lukonde à l’Assemblée Nationale. Il contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 29.520,9 milliards de FC équivalant à 14,6 milliards de USD, soit un taux d’accroissement de 32,7% par rapport au budget de l’exercice 2022 chiffré à 22.253,0 milliards de FC.
Les recettes de l’exercice 2023 sont présentées comme suit :
Budget général : 27.986,8 milliards de FC, équivalant à 13,8 milliards de USD, soit un taux accroissement de 37,1% par rapport à leur niveau de 2022 chiffré à 20.408,3 milliards de FC ;
Budgets annexes : 359,5 milliards de FC, équivalant à 0,2 milliard de USD, soit un taux de régression de 12,3% par rapport à leur niveau de 2022 chiffré à 409,9 milliards de FC. Suivant les statistiques fournies par les structures de l’enseignement supérieur et universitaire et celles de la santé en 2021, les crédits y relatifs devraient enregistrer une contre performance en 2023 ;
Comptes spéciaux: 1.174,6 milliards de FC, équivalant à 0,6 milliard de USD, soit un taux de régression de 18,1% par rapport à leur niveau du budget 2022 chiffré à 1.434,7 milliards de FC.
Les dépenses du Budget général sont ventilées comme suit :
Dette publique et frais financiers: 1.637,5 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 34,5% par rapport à son niveau de l’exercice 2022 de 1.217,2 milliards de FC, représentant 5,9% des dépenses du Budget général.
Rémunération : 7.602,8 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 23,1% par rapport à la Loi de finances pour l’exercice 2022, 5,0% du PIB et 35,5% des recettes courantes. Outre l’existant de 6.656,9 milliards de FC, cette enveloppe prend en compte quelques nouvelles actions, notamment la tranche de 2023 du barème de l’INAP chiffrée à 180,0 milliards de FC, la prise en compte progressive des revendications sociales des bancs syndicaux dans le cadre des accords conclus avec le Gouvernement ainsi que quelques tranches des barèmes et diverses régularisations.
Biens, matériels et prestations: 2.992,5 milliards de FC, représentant 10,7% des dépenses du Budget général et un taux d’accroissement de 10,6% par rapport à son niveau de l’exercice 2022 de 2.705,1 milliards de FC. Ces dépenses comprennent :
- Le fonctionnement des institutions chiffré à 850,8 milliards de FC, soit un taux de régression de 14,3% par rapport à son niveau de l’exercice 2022, justifié par la mesure gouvernementale de réduction du train de vie des institutions ;
- Le fonctionnement des ministères (y compris le financement des réformes) d’un import de 1.906,2 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 29,0% par rapport à son niveau de l’exercice 2022. Outre le fonctionnement courant des services, cette rubrique prend en compte notamment les charges liées à la sécurisation du pays, le fonctionnement des écoles et des bureaux gestionnaires dans le cadre de la gratuité de l’Enseignement Primaire, les charges relatives à la gratuité de la maternité pour la couverture santé universelle, l’achat des intrants agricoles, le financement des réformes des finances publiques et de l’Administration Publique, la production des permis de conduire biométrique sécurisés avec puce, la motivation de recherches, etc. ;
- Le fonctionnement des services déconcentrés d’un montant de 22,8 milliards de FC, soit la reconduction des crédits de 2022
Transferts et subventions : 3.991,1 milliards de FC, soit un accroissement de 81,0% par rapport à leur niveau de l’exercice 2022.
Dépenses d’investissements : 10.577,9 milliards de FC, soit un taux d’accroissement de 45,8% par rapport à leur niveau de l’exercice 2022 et 37,8% des dépenses du Budget général. 34 Les dépenses d’investissements sont principalement axées sur les projets des secteurs sociaux et porteurs de croissance.
Crédits provisionnels (dépenses exceptionnelles): 1.185,0 milliards de FC, représentant 4,2% des dépenses du Budget général et devront financer : les opérations électorales: 800,0 milliards de FC; la réserve budgétaire: 90,0 milliards de FC; la couverture d’éventuels sinistres et calamités: 75,0 milliards de FC; les opérations de recensement et d’identification de la population: 220,0 milliards de FC.
Budgets annexes : 359,5 milliards de FC, équivalant à 0,2 milliard de USD, soit un taux de régression de 12,3% par rapport à leur niveau de 2022 chiffré à 409,9 milliards de FC. Suivant les statistiques fournies par les structures de l’enseignement supérieur et universitaire et celles de la santé en 2021, les crédits y relatifs devraient enregistrer une contre performance en 2023 ; 26
Comptes spéciaux : 1.174,6 milliards de FC, équivalant à 0,6 milliard de USD, soit un taux de régression de 18,1% par rapport à leur niveau du budget 2022 chiffré à 1.434,7 milliards de FC.
