Le litige entre la société de l’Etat cominiere et AVZ sur l’exploitation du lithium de Manono a été au centre d’une rencontre entre les députés de la province de Tanganyika et de haut lomami.
La ministre Kayinda affirme défendre les intérêts de l’État en remettant la Cominière S.A (Congolaise d’exploitation minière) dans ses droits.
Pour madame le ministre, Cominiere a été prise en otage par ses partenaires et forcée à ne pas travailler, malgré ses ressources. Cette situation était entretenue à cause notamment de la confusion structurelle qu’entretenait AVZ. D’un côté c’est AVZ et Cominiere de l’autre côté c’est AVZ minéral ou soit encore AVZ international.
Concernant les actions de sa joint-venture, AVZ déclare avoir 75% au lieu de 60% des parts dans l’objectif de s’inscrire dans les institutions boursières puis lever les fonds alors qu’à Manono, elle ne dispose d’aucune réalisation à impact visible.
D’après ses avocats, la société est déterminée à faire respecter les clauses des conventions signées dans le cadre du projet de l’étain et lithium de Manono, ainsi qu’à préserver les intérêts de l’Etat congolais.
Après publication Avril 2020 de l’étude de faisabilité de ce projet lithium de Manono par la société « AVZ », la COMINIERE SA a formulé plusieurs griefs depuis sa publication en avril 2020 en sa qualité d’actionnaire, représentant l’Etat congolais dans la société commune DATHCOM MINING SA.
« L’étude de faisabilité renferme des allégations inexactes qui visent à désorienter l’action de l’Etat et de ses services. Jusqu’à la compilation de cette étude, la COMINIERE n’a jamais été informée de la hauteur d’investissements engagés par AVZ dans DATHCOM MINING SA pour réaliser des travaux de recherches sur la première (25%) et ce, en violation des diapositives», a indiqué en Août dernier l’avocat de COMINIERE SA, Me Popol Muamba lors d’une conférence de presse à Kinshasa.