Après la mort de plus de 120 personnes à Kinshasa, suite à des pluies diluviennes, suivies des inondations, un débat a enflammé les réseaux sociaux sur la nécessité d’améliorer la gouvernance de la ville de Kinshasa. Nombreux ont accusé le Ministre des Finances de n’est pas activer les fonds nécessaires à la lutte antiérosive et de blocage de la rétrocession de 40% revenant aux provinces.
Le président de l’Assemblée Provinciale de la ville de Kinshasa, Godé Mpoyi a indiqué la ville de Kinshasa n’a reçu que 4 milliards de CDF, soit 1,9 million de dollars. Un montant insignifiant pour faire face à l’assainissement et à la lutte antiérosive.
« S’agissant du prétendu refus de payer les dépenses liées à la lutte antiérosive, il s’avère que cette affirmation est totalement contredite par des faits. Etant donné que la seule année 2022, un montant de 51 milliards de CDF (25,4 millions Usd) a été décaissé », a réagi le Ministre des finances Nicolas Kazadi.
Et de préciser que 19,4 milliards de CDF (9 6 millions USD) ont été payés au premier semestre et 31,7 milliards CDF (15 8 millions Usd) au deuxième semestre 2022.
Toutefois, Nicolas Kazadi n’indique pas la clé de répartition par province. D’après le ministère des infrastructures et travaux publics, des nombreuses provinces font face à cette situation. Il s’agit entre autres le Sud-Kivu, le Kasaï central, Kwilu, … La question de la transparence demeure et le flou persiste dans l’opinion publique.
Valery Bakutweni