Alors que le Fonds de Promotion de l’industrie avait annoncé début juillet le début des travaux de construction de la route Mbuji-Mayi, confiés à l’entreprise Égyptienne Samcrete engineering & contractor pour un coût global de 302 millions USD (188 km) de dollars, l’on apprend encore que la Banque Africaine de Développement, BAD vient d’approuver un financement de 650 millions USD (200 Km) pour les travaux de cette même route Kananga-Mbuji- Mayi.
Pour la première phase, la BAD a disponibilisé 175 millions USD qui sera consacré au bitumage. Un première tranche qui ne peut être débloquée que si le gouvernement central ratifiait cet accord de financement.
Toujours pendant ce temps, apprend-on des sources crédibles, certains responsables provinciaux du Kasaï oriental, quelques conseillers à la présidence de la République et des conseillers au ministère des infrastructures auraient tenté de casser le contrat avec les Égyptiens de Samcrete en utilisant le nom du président Tshisekedi pour confier les travaux à une entreprise proche d’eux, qu’ils estiment mieux faire que les Egyptien.
La raison avancée serait que le coût des travaux qui serait très élevé. Aussi, 2023 étant une année proche, l’entreprise qu’ils veulent confier ces travaux, serait capable de terminer ces travaux en une année au lieu de 33 mois comme prévus par Samcrete. Chose qui semble techniquement impossible nous confie un ingénieur des travaux publics.
En fin de compte, l’information sur la tentative est parvenue au président Félix Tshisekedi qui a finalement demandé à ce groupe de cesser avec ces aventures qui peuvent coûter à l’état et de laisser les Egyptiens continuer avec les travaux.
Au mois d’avril dernier, Le FPI avait déjà versé la somme de 27, 2 Millions de dollars soit 9% du montant global du marché. et c’est finalement en juillet dernier que Samcrete avait lancé les travaux.
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