La plateforme de la société civile Agir pour des élections transparentes et apaisées, impliquée dans le monitoring du processus électoral s’est prononcé ce mardi 3 janvier 2023 sur l’actualisation du fichier électoral. Une opération lancée par la centrale électorale depuis le 24 décembre 2022 dans les provinces de l’aire opérationnelle 1 à savoir :Kongo Central, Kwilu, Kwango, Maï-Ndombe, Équateur, Nord et Sud Ubangi, Tshuapa et Mongala.
Selon Jérôme Bonso, secrétaire permanent de l’Aeta, durant la première semaine (surtout les deux premiers jours), beaucoup des centres d’inscription n’ont pas été opérationnels à Kinshasa dans le district de Tshangu, à Idiofa dans le Kwilu et au Congo Central… Les kits d’enrôlement dans certains centres sont arrivés au troisième jour après le lancement de l’opération. “La plupart des machines ont connu des dysfonctionnements au cours de la première semaine de l’opération : il s’agit des difficultés liées à la capture des photos (mauvaise qualité des photos), au scannage et à l’autonomie de la batterie”, a-t-il précisé.
Cependant, le monitoring effectué par Aeta renseigne une sorte d’amateurisme dans le chef des agents électoraux. C’est le cas des opérateurs de saisie dont la plupart sont des analphabètes en informatique mais aussi dans certains centres d’inscription, les agents de la sécurité créent le désordre et le favoritisme délibérément orchestré.
Pour améliorer l’actualisation du fichier électoral, Aeta recommande à la Ceni de réajuster les failles, des faiblesses et des ratés techniques, logistiques et opérationnels; de renforcer et d’identifier la sensibilisation en recourant aux supports adaptés aux réalités.
En outre, l’ong spécialisée sur les questions électorales demandent aux partis politiques d’éviter la campagne électorale pendant ce processus d’identification et d’enrôlement des électeurs.
Toutefois, Aeta note avec satisfaction le démarrage effectif de l’opération de l’actualisation du fichier électoral.
Olivier Masini