Ça fait six mois que la Banque Centrale du Congo avait placé sous son administration provisoire la filiale locale du groupe camerounais Afriland First Bank.
La décision de la BCC était accompagnée de la mise en place d’une ligne de refinancement de 50 millions USD pour relancer Afriland first Bank.
Cette enveloppe affirmait la BCC devrait permettre au comité de gestion désigné à cet effet, “de proposer dans un délai maximum de six mois, un plan de redressement devant déboucher sur la restructuration de cet établissement bancaire étranger », affirmait le régulateur.
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Depuis l’expiration de ce délai fin décembre 2022, la Banque Centrale du Congo, n’a jusque-là fait aucune communication pour clarifier si l’administration provisoire continue ou pas et quel est le plan de restructuration qu’on attendait.
« Une banque ne peut pas vivre pendant longtemps dans un flou juridique pouvant empirer sa situation en provoquant une nouvelle crise », affirme l’économiste Noël Tshiani.
Depuis juin 2022, Afriland vit une situation obscure. Sur une période de 2009 à 2018, la Banque aurait perdu plus de 15 millions de dollars américains. La Banque serait sur le chemin de la mort. Pourtant fin 2020 le volume de dépôt avoisinait 39,5 millions USD, d’après certains actionnaires.