Le message du souverain pontife adressé aux jeunes de l’église catholique ce jeudi 2 février au stade des martyrs, d’abandonner la corruption continue à susciter des vives réactions au sein de la société congolaise. Pour certains, le Pape a visé le pouvoir en place et d’autres, les propos du numéro 1 de l’Eglise catholique viserait le religieux.
“Je pense que dans toutes les prises de position du Pape, il a été clair. Dans la profonde sagesse, il a mis tout le monde à sa place, il a fait des interpellations, je pense que chacun des acteurs qui a été ciblé a été touché et pourra agir pour que les choses passent différemment. Écoutez nous on ne s’est pas du tout jeûner parce que le message principal par exemple que le Pape a adressé aux jeunes, c’était la corruption. On n’a jamais autant combattu la corruption dans ce pays sous la présidence comme la présidence de Félix Tshisekedi. Aujourd’hui on parle de l’IGF et on parle de la Cour des comptes, c’est des organes que le Président n’a pas créés qui existaient mais qui aujourd’hui agissent parce qu’il une volonté politique d’aller vers cela”, a déclaré le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya.
Le rapport de l’indice de perception de la corruption pour l’année 2022, publié par Transparency International la République Démocratique du Congo figure parmi le 5 pays les moins pacifiques au monde et la place parmi les 20 derniers pays les plus corrompus au monde avec un score de 20%, contre 19% obtenu en 2021. Pourtant, au niveau mondial, le score moyen est de 55%. Elle est à la 166ème place, très loin du Rwanda (54ème place) et de l’Ouganda (142ème place).
Olivier Masini