La conférence internationale minière Indaba a débuté lundi 6 février 2023 en Afrique du Sud. Ce mardi, tout a commencé par un panel présidentiel. Le Président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi et son homologue d’Afrique du sud Cyril Ramaphosa ont pris la parole devant l’auditoire.
“La RDC est un lieu idéal qui présente de multiples opportunités d’affaires pour des investissements miniers. Le pays est encore sous exploré. 19% seulement (…). C’est ce qui explique la création d’une campagne d’exploration de nos gisements à travers le pays”, a déclaré Félix Tshisekedi.
Le Président de la RDC a profité de l’occasion pour fustiger la guerre qui se vit à l’Est de son pays.
“Toutes les provinces de la RDC peuvent se prévaloir détenir les richesses minières. En cette période de changement climatique, la RDC se révèle comme pays solution par ses minerais stratégiques, que sont le cobalt, le cobalt, le lithium pour garantir une meilleure transition écologique et énergétique”, a préciser le président congolais.
Et d’ajouter, “il est triste de constater que l’abondante dotation naturelle n’a toujours pas profiter au pays en raison de la mauvaise gouvernance et de l’insécurité savamment orchestré par les puissances obscures avide de nos richesse naturelles (…). Comme c’est le cas présentement dans la partie Est du pays, l’occurrence les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu avec les mouvement armé M23, qui n’est rien d’autre que le déguisement d’un voisin belliqueux, le Rwanda, obnubilé par nos richesse, maladroit dans sa méthode pour y accéder, préférant la guerre plutôt qu’un cadre paisible d’échange fructueux gagnant – gagnant”.
Mining Indaba est l’espace de réseautage incontournable et à fort impact, et de création d’opportunités et de conversations pour conclure affaire après affaire. Plus de 6.500 experts miniers se produisent dans la ville chaque février pour cinq journées de réseautage intenses.
La conférence a un impact significatif sur l’économie régionale et plus large de l’Afrique du Sud. En plus de contribuer à hauteur de 156 millions de rands au PIB sud-africain (dont 73 % provenaient de sources internationales), il a généré 214 équivalents d’emplois annuels à temps plein dans le pays et gagné à hauteur de 19 millions de rands aux impôts nationaux.