Rien ne marche entre Eve Bazaiba, ministre de l’environnement et du développement durable et les organisations de la société civile environnementale de la République démocratique du Congo. Dans une déclaration publiée vendredi 10 mars à Kinshasa, ces derniers dénoncent l’opacité, la violation des lois du secteur de l’environnement par Eve Bazaiba.
En cause, le rapport trafiqué de la re-visitation des concessions forestières que Eve Bazaiba a fait adopter au conseil des ministre du vendredi 03 mars 2023. “Les résultats présentés dans ce document ne représentent nullement la vérité, ni la réalité. De toute évidence, il n’est pas envisageable de bâtir l’avenir du domaine forestier congolais sur des fondements aussi aléatoires”, affirment les ONG.
Selon la même source, Eve Bazaiba et son cabinet seraient en train de se contenter de faire les affaires que le vrai travail qu’on attendait d’eux à la tête de ce prestigieux ministère. “Convoquer une réunion multipartite pour évaluer les données existantes des rapports de l’IGF et PPM en vue de proposer une méthodologie adaptée et des canevas de travail objectifs ainsi d’améliorer les résultats de ce processus, qui demeure central pour une bonne maîtrise de nos surfaces forestières”, proposent-elles pour mettre fin à ce que ces acteurs qualifient de cafouillage.
Dans leurs déclarations, les organisations citoyennes ont épinglé certaines initiatives qui subissent la main basse de la ministre et de son cabinet. Il s’agit entre autres du Programme de Gestion Durable des Forêts (PGDF), financé par l’Agence française de développement (AFD).
Les acteurs de la société civile, dont l’observatoire de la gouvernance forestière, rappellent que dans les prochains jours, un plaidoyer sera adressé auprès de toutes les audiences cibles, afin que toutes les demandes ici clairement formulées soient prises en compte dans le développement futur de différents processus ici identifiés.