Après les succès enregistrés en 2022, les finances publiques sont quasiment dans le rouge. Selon le ministère des finances, les recettes cumulées du 1er janvier au 28 février 2023 ont affiché 2.123 milliards de CDF (1,04 milliard $), soit 98% par rapport aux prévisions linéaires attendues de 2.173 milliards de CDF (1,07 milliard $). Par contre les dépenses se sont situées à hauteur de 2 712 milliards CDF, dégageant un déficit de 539 milliards CDF (266,4 millions USD) au cours de la période.
Il faut relever que 1.151 milliards de CDF (568 9 millions $) ont été mobilisé en janvier dernier, contre les dépenses effectuées de 1.659 milliards de CDF (820 millions $), laissant un déficit de 496 milliards CDF (245,1 millions $).
Du 1er au 28 février 2023 ont été de l’ordre de 971,4 milliards de CDF (479,9 millions $) sur des prévisions des recettes budgétaires mensuelles arrêtées à 1 074 milliards de CDF (530,8 millions $), soit 90%. Comparées aux dépenses de dépenses de 1 053 milliards de CDF (520,5 millions $), il se dégage un déficit de 82 milliards CDF (40,6 millions USD)
Ces déficits courants ont été occasionnés par les dépenses régaliennes de l’Etat dont celles liées à la sécurité, précise le Ministre des finances, qui affirme qu’ils sont financés par les emprunts intérieurs et les appuis budgétaires des bailleurs.
Toutefois, il y a lieu d’indiquer que la baisse des cours des deux principaux minerais exportés par la RDC a aussi porté un coup dur à la réalisation des recettes publiques.
