Après le ministre des affaires étrangères, le député Claudel LUBAYA vient de déposer une question orale adressée au Vice-premier ministre, ministre de la défense pour éclairer sur le statut juridique, politique et administratif des zones cédées par le M23 aux troupes de la Force régionale eu égard aux dispositions des Articles 1er alinéa 1, 9 alinéa 1 et 214 alinéa 2 de la Constitution ; et celles de l’Article 1er de l’Ordonnance N° 21/015 du 03 Mai 2021 portant proclamation de l’état de siège sur une partie du territoire de la République Démocratique du Congo.
D’après l’élu de Kananga dans le Kasaï central, cette initiative vise, comme la précédente, vise à contraindre le gouvernement à dire la vérité au peuple congolais en donnant l’information la plus claire et la plus transparente possible. Le gouvernement ne peut se permettre d’opérer des choix hasardeux qui engagent le pays et son avenir, tout en évitant de se soumettre à son obligation constitutionnelle de rendre compte.
Signalons que 23 Mars dernier, Claudel avait déjà transmis au bureau de l’assemblée nationale, une question orale avec débat adressée au Vice-premier ministre des affaires étrangères, concernant le mandat et durée de la mission de la Forces régionale déployée sur notre territoire par la communauté des états d’Afrique de l’Est, EAC en sigle.
La motivation principale est d’obtenir de la part du gouvernement, de la lumière sur la manière dont a été négocié le déploiement de la force régionale. De même, son mandat et la durée de sa mission doivent faire l’objet d’une transparence absolue pour sortir de la cacophonie enregistrée jusque-là.
Le Ces initiatives vont se poursuivre pour qu’éclate la vérité sur ce qui s’apparente à une balkanisation consentie, en violation des lois de la république.
En suivant les discours du gouvernement de la RDC et ceux d’autres pays de l’EAC, on relève l’ambiguïté sur la mission exacte des soldats est-africains. Le gouvernement a toujours soutenu que le mandat de l’EAC était « offensif », alors que les présidents ougandais et tanzanien ont récemment affirmé le contraire. Un hiatus qui suscite la méfiance de l’opposition congolaise sur les réels motivations des pays contributeurs à la force est-africaine.