Les Kinoises et Kinois ont du mal à se déplacer d’un coin de la capitale à un autre tôt ce matin du lundi 5 juin 2023 dans la ville province de Kinshasa. Et pour cause, il n’y pas eu transport en commun comme d’habitude suite à la grève des chauffeurs de taxi et bus. Ce mouvement va s’étendre pendant trois jours. Ces derniers demandent la fin de la tracasserie policière sur les artères de la Ville de Kinshasa. .
“Le transport semble très difficile aujourd’hui, les chauffeurs sont en grève à cause de tracasserie des agents de l’état. Je suis à l’arrêt depuis deux heures à l’arrêt, il y a augmentation de prix par exemple de l’UPN jusqu’à la place Royal il taxe 3000 FC pour quelque rare bus qui travaille. Nous ne savons pas nous rendre au lieu de travail et toutes les artères sont désertes, il n’y a pas de transport en commun”, a déclaré un Kinois au micro de Tsieleka.com.
Sur son compte Twitter, la sénatrice Muyumba a écrit “à Kinshasa aujourd’hui, nos enfants n’ont pas regagné leurs salles de classe, les fonctionnaires n’ont pas rejoint leur lieu de travail, de même pour les commerçants, commerçantes et autres personnes en difficulté. Les problèmes des congolais ne trouvent plus des répondants, ce qui aggrave la souffrance des congolais”.
Selon des sources, après la discussion avec la corporation, l’autorité urbaine a accordé un moratoire de dix jours aux chauffeurs pour régulariser les documents de travail. “Que les conducteurs de transport en commun ne s’illustre pas aux actes de vandalisme”, a déclaré Chardin Ngoy, Président de l’association des signataires de la lettre.
Malgré cet appel, la situation sur terrain reste inchangée et les Kinois font le pied et d’autres prennent des motos pour se déplacer d’une commune à une autre.