Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, est arrivé dans la ville de Benguela en Angola pour assister à la cérémonie de signature du contrat de transfert de la concession des services ferroviaires et de la logistique de soutien pour le Lobito Corridor.
Désormais l’Angola, la Zambie et la République démocratique du Congo (RDC) sont connectés, via la fibre optique, dans le cadre du transfert de la gestion du corridor de Lobito, pour 30 ans au consortium de gestion
L’acte inaugural s’est déroulé en présence des chefs d’État de l’Angola, João Lourenço, de la Zambie, Hakainde Hichilema, et de la RD Congo, Félix Tshisekedi, qui se trouvent dans la ville de Lobito pour assister au transfert de la concession des services ferroviaires et logistiques à soutenir le corridor de Lobito au consortium Lobito Atlantic Railway.
Grâce à cet acte, Lobito va devenir la voie incontournable de l’exportation des minérais de la RDC et de la Zamabie, affirment des nombreuses sources.
Le gouvernement angolais a signé une concession de 30 ans avec un consortium de Trafigura, Mota-Engil Engineering and Construction Africa et Vecturis pour exploiter des services ferroviaires et offrir un soutien logistique pour le corridor de Lobito. La ligne s’étend sur environ 1290 km de Luau sur la frontière orientale avec la République démocratique du Congo jusqu’à la côte atlantique.
L’accord avec le consortium basé en Europe a été annoncé en juillet et le groupe a confirmé qu’il prendrait la responsabilité de la concession « lorsque les conditions suspensives de l’accord seront remplies dans les mois à venir ». Le consortium sera responsable de l’exploitation, de la gestion et de la maintenance de l’infrastructure ferroviaire à écartement de 1067 mm pour le transport de marchandises, de minéraux, de liquides et de gaz.
Le consortium a accepté d’investir « des capitaux importants dans l’amélioration de la capacité et de la sécurité du corridor » ainsi que d’investir dans du matériel roulant pour l’exploitation. Il a confirmé qu’il dépenserait 100 millions de dollars pour la prime de concession initiale, 170 millions de dollars pour les infrastructures et 170 millions de dollars pour le matériel roulant. Le concessionnaire paiera 319,4 millions de dollars américains à l’État angolais au cours des 10 premières années du contrat, 787 millions de dollars américains au cours des 10 années suivantes et 919 millions de dollars américains au cours des 10 dernières années.