RDC : l’exploitation de cobalt et de cuivre alimentent les expulsions forcées (Rapport)

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Des groupes de défense des droits de l’homme, qui travaillent sur l’exploitation en République démocratique du Congo (RDC) ont révélé dans un rapport l’existence des expulsions forcées, des menaces et des actes d’intimidation à l’encontre de la population locale.

Dans ce rapport publié par Amnesty International et l’Initiative pour la bonne gouvernance et les droits de l’homme Metalkol de ERG Africa, a été liée à des allégations de violence, notamment d’agression sexuelle, en rapport avec les patrouilles de la concession par les forces militaires.

Le rapport cite également la Gécamines et COMMUS pour avoir prétendument forcé les communautés vivant autour de la mine de cuivre et de cobalt de Kolwezi à déménager. Chemaf a interféré avec le déménagement du quartier informel de Mukumbi, situé dans la concession minière de cuivre et de cobalt de Mutoshi.

Quant à Ivanhoe Mines, elle est à l’origine de la délocalisation du quartier informel de Mukumbi situé dans la concession minière de cuivre et de cobalt de Mutoshi.S

Selon les enquêteurs, en 2016, la société minière Kamoa Copper – dans laquelle Ivanhoe détient une participation de 39,6 % – a identifié 45 ménages dans une zone de 21 kilomètres carrés à reloger. L’entreprise a promis de construire à ses frais 45 maisons de réinstallation dans la ville de Muvunda.

Ces ONG poursuivent en disant que les maisons de substitution construites par Kamoa à Muvunda n’étaient pas équipées pour répondre aux besoins de base, car elles ne disposaient pas d’eau courante, d’électricité ou de connexion à un système d’égouts.

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