La plateforme Agir pour des élections transparentes et apaisées, AETA alerte sur les présumés actes de corruption des candidats des gouverneurs, Vice-Gouverneurs et sénateurs aux députés provinciaux pour des élections prévues le 29 avril.
“La plateforme de la Société civile Agir pour des Élections Transparentes et Apaisées est préoccupée et choquée par le comportement mercantile des députés provinciaux, des Candidats Gouverneurs et Sénateurs qui veulent recourir au marchandage et à la corruption électorale. L’AETA désapprouve tout recours à la fraude, à la tricherie et à la corruption pour accéder aux charges publiques de l’Etat”, peut-on lire dans le communiqué signé par Roland Mumbala, secrétaire général de AETA.
Pour cette plateforme, la corruption enfreint aux bonnes pratiques démocratiques en ce qui concerne l’organisation des bonnes élections. Pour éviter ces dérapages, AETA condamné la sous toutes ses formes et demande au pouvoir judiciaire, notamment la Cour de cassation, d’instruire les juridictions compétentes de traquer les corrupteurs et les corrompus afin de les déférer devant la justice.
Cette plateforme spécialisée interpelle par ailleurs la CENI à tirer les leçons des scrutins combinés du 20 décembre 2023 et à prendre toutes les dispositions pour garantir la transparence et l’intégrité des scrutins indirects du 29 avril 2024.
Il sied de signaler que ces scrutins sont prévus dans 22 des 26 provinces de la RDC. Les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu sous état de siège ne seront pas concernées par cette élection. Mais également les territoires de Masi-Manimba et de Yakoma dans les provinces du Kwilu et du Nord Ubangi qui attendent l’organisation des élections qui ont été annulées par la Ceni pour la fraude électorale.
Olivier Masini