La monnaie congolaise est une monnaie qui n’est pas stable. Le souhait est de la stabiliser. C’est ce qui a motivé le professeur en économie, Noël Tshiani Muadiamvita de donner sa vision pour la monnaie nationale et le système financier du pays, éléments tirés de son plan Marshall. Selon cet économiste de renommée internationale, le taux d’inflation doit baisser, les taux de change et la monnaie nationale doivent se stabiliser, l’accès au logement doit s’améliorer si nous devons améliorer le pouvoir d’achat de la population.
“Au-dessus de tout, nous devons créer des emplois et baisser considérablement le taux du chômage pour que la croissance économique ait un impact réel sur le vécu quotidien de la population. Nous ne pourrons réaliser ces objectifs que si la RDC se dote d’une part d’une monnaie nationale stable et crédible en mettant fin à la dollarisation et d’autre part d’un système financier national diversifié répondant aux besoins de l’Etat, du secteur privé, des provinces, des collectivités territoriales décentralisées et des citoyens congolais”, a écrit Noël Tshiani Muadiamvita, Professeur d’université, dans son compte X (ancien Twitter).
Pour stabiliser la monnaie nationale et le système financier congolais, le pays devrait se doter d’une stratégie nationale pour le développement du secteur financier pour asseoir la croissance économique sur des bases solides et pérennes.
À en croire Noël Tshiani, la grande bataille doit être la lutte contre les antivaleurs telles que la corruption et les détournements des fonds publics afin que la RDC puisse rétablir les équilibres budgétaires par la maximisation des recettes et la réduction du train de vie de l’Etat et de ses démembrements.
Il y a lieu de saluer la patrouille financière menée par l’inspection générale de finance qui lutte contre les prédateurs des deniers publics afin d’aider l’état congolais à maximiser les recettes.
Au-dessus de tout, la moralisation de la vie publique doit contribuer à lutter contre les conflits d’intérêt qui paralysent le fonctionnement normal du pays, a conclu Noël Tshiani.
Olivier Masini