Le Chef de service à l’inspection Générale des Finances, Igf, Jules Alingete Key, a sensibilisé les professeurs, Chef des travaux, assistants et étudiants de l’université de Kinshasa, lors d’une conférence-débat organisée par le Forum Économique, une structure de la Faculté des Sciences Sociales et Économiques sur le thème : « Contrôle a priori : Ingérence ou mesure prudentielle ». L’objectif était d’expliquer à la crème de la colline inspirée sur ce qui est fait depuis l’instauration de contrôle a priori et concomitant (patrouille financière) et son impact dans la prévention des fautes de gestion des finances publiques en RDC.
« Nous avons démontré que le contrôle a priori mis en place depuis 3 ans en République Démocratique du Congo ne constitue pas une ingérence dans la gestion. C’ est encore moins une cogestion mais plutôt un type de contrôle qui existe ailleurs et qui était déjà prévu dans toutes les dispositions de notre pays mais qui malheureusement n’était pas activé. L’exercice du contrôle a priori n’entrave pas la gestion et constitue tout simplement un contrôle prudentiel, un mécanisme qui vise à préserver la gestion des finances publiques en ayant comme objet principal d’éviter la commission des actes d’irrégularités dans la gestion des finances publiques », a déclaré Jules Alingete Key Chef de service à l’inspection des finances.
L’inspection Générale des Finances, (IGF) est un organe de contrôle supérieur, qui a en son sein trois types de contrôle à savoir : le contrôle a priori, concomitant et a posteriori.
Le Président du Forec, Joël Bushabu, a pour sa part averti que « l’instauration de la patrouille financière a entraîné beaucoup des critiques dans les médias. Il fallait que les apprenants que nous sommes, nous puissions sur la nécessité de ce contrôle dans le contexte d’une économie comme la nôtre ».
Cette conférence-débat a été riche en enseignements et les participants à l’unanimité se sont engagés à accompagner Igf dans la lutte contre les antivaleurs qui est un frein pour le développement de la RDC.
Certes, le chemin à parcourir est encore long, ce combat doit être soutenu par tout le monde pour mettre hors d’état de nuire les prédateurs des deniers publics du pays.
Le recteur de l’Université de Kinshasa Jean-Marie Kayembe a remercié les animateurs de la faculté des Sciences Economiques et Sociales qui ont amené le Chef de Service de l’IGF pour nous apprendre essentiellement sur le contrôle a priori, concomitant et a posteriori.
L’igf joue déjà la partition. Rappelons qu’en 2023 d’après le rapport de Transparency Internationale, la République démocratique du Congo a amélioré sa position dans le classement mondial en gagnant quatre places, à cause de la patrouille financière menée par l’Inspection générale des finances, IGF dans la lutte contre la corruption.
Toutefois, la lutte contre les antivaleurs n’est pas un apanage de l’Igf mais tout le monde est invité à conjuguer des efforts pour réduire drastiquement les effets de la corruption en RDC.