Les réformes en question portent sur la mise en place d’un compte unique du Trésor, la digitalisation des marchés publics, la rationalisation de la masse salariale ainsi que l’automatisation du guichet unique.
A cela s’ajoutent l’assainissement des zones économiques spéciales du pays, le renforcement de la sécurité judiciaire, l’amélioration de la gouvernance des entreprises publiques, la « dynamisation » de la finance-climat et du marché du carbone, ainsi que l’assainissement des finances des entreprises publiques chargées de la distribution de l’électricité et de l’eau, à savoir la SNEL et la REGIDESO.
« Ces réformes, conçues pour renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion des finances publiques, permettront de mobiliser les ressources nécessaires au développement économique du pays », indique le communiqué du ministère. Et de poursuivre : « leur adoption marque une étape clé dans la réalisation des objectifs stratégiques du gouvernement. »
Afin de financer son Plan national stratégique de développement (PNSD), la RDC négocie depuis plusieurs années le soutien des bailleurs de fonds internationaux. En contrepartie de ces financements, le pays met en place des réformes visant à stabiliser son économie et à renforcer la gestion des finances publiques. En 2021, il a ainsi obtenu un financement de 1,5 milliard de dollars du Fonds monétaire international (FMI), dont la dernière tranche a été décaissée en juillet dernier, après une série d’examens.
Avec la Banque mondiale, les autorités congolaises ont signé en 2022 un nouveau cadre de partenariat valable jusqu’en 2026. Au 31 août 2023, le portefeuille de la Banque mondiale en RDC s’élevait à 8,6 milliards de dollars, selon les chiffres de l’institution.