Le ministre du portefeuille, Jean-Lucien Bussa Tongba, rappelle à travers une correspondance, les entreprises du portefeuille de l’État, établissements et services publics la nécessité d’équilibrer la conquête des marchés nationaux.
Le ministre affirme que c’est l’une de décision prise lors de la 6ème réunion ordinaire du conseil des Ministres du 19 juillet 2024, appelant le gouvernement à équilibrer la conquête des marchés nationaux par les entreprises du portefeuille de l’État à travers des préférences mutuelles.
“Le gouvernement de la République a décidé d’équilibrer la conquête des marchés nationaux par les entreprises du portefeuille de l’État et ce, considérant l’option stratégique d’instaurer une collaboration inter-entreprises du portefeuille de l’État à travers des préférences mutuelles que ces entreprises devraient s’accorder en matière de fournitures de biens et prestations de services. Cette mesure gouvernementale s’applique aussi bien aux établissements qu’aux services publics”, lit-on dans la correspondance du ministre dont une copie est parvenue à la rédaction de tsieleka.com.
Chaque Entreprise du Portefeuille est appelé à s’adresser à la Société Nationale d’Assurances «SONAS» en ce qui concerne les questions d’assurances; à la Caisse Générale d’Épargne du Congo «CADECO» en en qui concerne les transactions financières dont la paie des salaires des fonctionnaires et des employés des institutions publiques; à la Société Nationale d’Electricité «SNEL.» en ce qui concerne toutes questions de fourniture en énergie électrique; à la Société Nationale des Hydrocarbures du Congo «SONAHYDROC »et à la COBIL en ce qui concerne les questions de carburant, lubrifiant et autres produits pétroliers à Congo Airways en ce qui concerne la prise en charge des missions de service à l’intérieur du pays, etc
Ainsi, Jean Lucien Bussa interpelle les entreprises du portefeuille établissements de veiller sur le rapport qualité-prix mais aussi des services à fournir aux consommateurs pour devenir de plus en plus compétitive face à la concurrence.
Olivier Masini