Une réunion stratégique s’est tenue ce lundi 4 novembre 2024 entre la Première Ministre Judith Suminwa et une délégation de l’inspection Générale des Finances (IGF) conduite par Jules Alingete pour mettre des stratégies de mobilisation des recettes du budget exercice 2025.
L’objectif de cette réunion était de renforcer la contribution de l’IGF à l’action gouvernementale, en mettant l’accent sur les finances publiques et la gestion des entreprises publiques.
Jules Alingete a affirmé à la presse que cette rencontre avec la Première Ministre avait pour objectif d’apporter la contribution de l’Inspection Générale des Finances à l’action gouvernementale dans les volets des finances publiques, de la gestion des établissements et entreprises publics, ainsi que de l’économie nationale en général. Nous avons abordé des questions en rapport avec l’organisation des recettes, la gestion des établissements et entreprises publics, ainsi que certains problèmes économiques ».
Cette rencontre intervient après la recevabilité de la Loi de finances exercice 2025 par l’Assemblée Nationale le 1er novembre dernier.
La Première et la délégation de l’IGF ont abordé les défis liés au projet de loi de finances pour l’exercice 2025. L’apport de l’IGF est fondamental pour assurer une mise en œuvre réussie de ce budget, tant en termes d’optimisation des dépenses publiques que de collecte des recettes. « Nous avons suivi les débats à l’Assemblée Nationale. En tant qu’Inspection Générale des Finances, service d’audit placé auprès de l’Exécutif, nous avons identifié les actions à mener pour garantir le succès du budget 2025. C’est également l’une des préoccupations que nous avons partagées avec l’autorité. Quelle peut être notre contribution à la bonne exécution du budget exercice 2025, tant en ce qui concerne la rationalisation des dépenses publiques que la mobilisation des recettes », a rappelé l’Inspecteur Général-Chef de service.
Les attentes sont énormes par la population compte tenu des 6 engagements pris par Félix-Antoine Tshisekedi lors de son investiture le 20 janvier 2024. Le Gouvernement n’a pas droit à l’erreur, il doit activer toutes les batteries pour relever tous les défis.
Olivier Masini