Si dans d’autres cieux la justice élève une nation, en République Démocratique du Congo, la justice est malade. Le Président Félix-Antoine le répète à plusieurs reprises.
Une thérapie de choc s’avère très capitale pour guérir la justice congolaise. Raisons de l’ ouverture le mercredi 6 novembre courant, des travaux des états généraux de la justice pour une justice distributive, équitable et efficace pour l’intérêt général de la population.
Mais pour l’Odep, le système judiciaire n’est pas malade ou mort comme prétend tout le temps le Président Félix TSHISEKEDI, il est surtout et avant tout instrumentalisé par le Président Félix TSHISEKEDI lui-même’´.
A en croire l’Odep, le témoignage de l’ancien ministre des finances met en lumière une évidence : la justice est malade de l’abus de pouvoir et des interférences intempestives de Tshisekedi.
“Le classement sans suite est une belle illustration flagrante de constater que la justice peut être orientée pour protéger les intérêts d’un groupe d’individus” dénonce Odep qui a réagi à travers un communiqué pour donner son point de vue sur l’organisation des états généraux organisés par le ministère de la justice.
L’organisation spécialisée dans les finances publiques en RDC a mis l’accent sur le cas de certains opposants comme Jean Marc Kabund A Kabund, Vital Kamerhe, Nicolas Kazadi et consorts sont poursuivis par la justice congolaise pour des raisons politiques et certains sont relâchés par la suite.
Pour l’Odep, “l’instrumentalisation de la justice en RDC constitue un obstacle qui empêche les réformes profondes dans le secteur de la justice au pays”.
La corruption et le détournement sont devenus un mode de gestion en République Démocratique du Congo. Voilà pourquoi, tous les regards des congolais sont rivés vers les états généraux de la justice qui doivent apporter des solutions idoines et surtout de prendre de bonnes résolutions au cours de ces assises. Ne dit-on pas que la justice élève une nation!.
Olivier Masini