RDC: PPLAAF et ses partenaires obtiennent l’engagement des députés congolais à porter la question des lanceurs d’alerte

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Les parlementaires congolais sont déterminés à défendre la question des lanceurs d’alertes en République Démocratique du Congo. Un engagement pris lors de la clôture de la conférence internationale sur la question des lanceurs d’alerte organisée par PPLAAF et ses partenaires à Kinshasa du 7 au 8 novembre 2024. 

Sans une loi qui protège les défenseurs de droits de l’homme et les lanceurs d’alerte, la lutte contre la corruption risque d’être utopique. 

La clôture de cette conférence a coïncidé avec les états généraux de la justice organisés par le ministère de la justice. PPLAAF et ses partenaires se réjouissent de ses travaux qui augurent une nouvelle ère en RDC.

Il y a beaucoup d’institutions qui ont été appelées, société civile et les journalistes, l’idée est que chacun puisse jouer son rôle. La société civile va faire pression pour que les choses puissent se réaliser. L’exemple du Sénégal est très éloquent dans la mesure où on a montré comment la volonté politique pouvait faire bouger les choses. Ça fait longtemps que le Président de la République dit qu’il veut lutter contre la corruption et cette loi est une opportunité pour lui de faire quelque chose de concret ”, a souligné Jimmy Kande, Directeur Afrique de l’ouest de PPLAAF et francophonie.

Les députés nationaux sont  conscients des enjeux qui entourent la rédaction d’une loi sur la protection des lanceurs d’alerte en RDC.  Eric Tshikuma député national a affirmé qu’ils ont échangé sur la procédure légale à suivre pour parvenir à la rédaction de cette loi ici en République Démocratique du Congo.

La corruption est un fléau que tout le monde devrait combattre. Pour cela, ils doivent jouer leurs rôles pour la promotion d’une bonne gouvernance.

Patient Ligodi a affirmé que le journaliste à plusieurs sources parmi lesquelles, il peut y avoir des lanceurs d’alerte. Son intervention a tourné autour des relations qui peuvent exister entre les journalistes et les lanceurs d’alerte et les rapports qu’il a entre la collecte d’informations et la protection de l’information, la protection des lanceurs d’alerte, la protection du journaliste qui reçoit cette alerte et la rigueur qu’il va falloir mettre dans le traitement de l’information.

Avec l’organisation des états généraux de la justice, le pays prend une bonne direction, il suffit que tout le monde mette la main dans la patte pour changer les choses.

Olivier Masini 

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