L’atelier sur les finances publiques organisé par l’Odep en collaboration avec le Coref a été clôturé ce mercredi 18 décembre.
Dans les conclusions du module consacré à l’initiation aux Marchés Publics, l’atelier constate que le pays perd beaucoup d’argent dans les différents marchés passés en ce qui concerne la fourniture de services et ouvrages.
D’après les experts en passation des marchés publics, en RDC, plus de 80 % des dépenses publiques sont absorbés par les Marchés Publics en termes d’investissement et en termes de plusieurs autres achats publics effectués par l’Etat.
Joe Mutombo, expert en passation des Marchés Publics, a rappelé qu’ il est important pour la société civile d’être suffisamment outillés sur les questions de gouvernance budgétaire des Marchés Publics. “Comme nous l’avons dit, plus de 80 % de la dépense publique sont absorbés par les Marchés Publics en termes d’investissement et en termes de plusieurs autres achats publics que l’Etat doit faire. Et en conséquence, la société civile ou les citoyens à l’obligation au terme du décret portant gouvernance budgétaire de participer à la gouvernance parce qu’elle est non seulement bénéficiaires mais aussi parties prenantes dans la matérialisation d’une gouvernance qui profite à tout le monde”, a-t-il révélé .
Illustration faite sur les différents marchés publics passés pour la construction des infrastructures routières. Certaines entreprises contractantes qui gagnent les marchés ne livrent pas au Gouvernement des infrastructures et ouvrages de qualité parce que leur durabilité pose problème. Or, lorsqu’une route est mal construite constitue un manque à gagner parce que pour l’Etat parce qu’il devra réinvestir encore le même montant pour refaire cette route.
Pour résoudre ce problème, “les praticiens en passation des Marchés Publics demandent aux autorités du secteur de se départir de tout ce qui est qualifié d’infraction de Marchés Publics, d’improbité, de corruption,de la fraude et la RDC parviendra à avoir des marchés Publics de qualité”. En définitive, l’État congolais devrait sanctionner les auteurs conformément à la loi.
Pour ce troisième de clôture, plusieurs autres matières ont été abordées telles que le Budget Participatif: Principes, pratiques et rôles des acteurs ; Audit externe des finances publiques mené par la Cour des Comptes ; Initiation aux marchés publics, etc.
Dans son mot de clôture de l’atelier, le Représentant du secrétaire exécutif du Coref, l’expert Georges Tshionza déclaré que “votre mobilisation témoigne de l’importance que vous accordez à l’amélioration de la gestion des finances publiques et à la transparence dans le processus budgétaire. Il reste convaincu que les organisations de la société civile jouent un rôle crucial dans le suivi des politiques publiques et dans le contrôle citoyen des ressources publiques”.
De son côté, l’Observatoire de la Dépense Publique par le biais de Mr Jacques Katshelewa, Directeur exécutif ai, a remercié les participants pour leur engagement et dévouement pendant ces trois de formation.
L’amélioration de la gestion des finances publiques concerne tout le monde pour faire avancer le pays.
Olivier Masini