Ce devait être le « contrat du siècle ». La démonstration parfaite de ce partenariat gagnant-gagnant que la Chine promet à l’Afrique. En 2008, la République Démocratique du Congo sous Joseph Kabila avait validé avec Pékin une gigantesque opération de troc : du cobalt et du cuivre de la RDC contre la construction d’infrastructures. Pour Joseph Kabila qui était le président de la République démocratique du Congo (RDC) à cet époque, l’ambition affichée était d’exploiter ce qu’il est convenu d’appeler le « scandale géologique » congolais pour en finir avec un autre scandale, bien plus authentique, celui de la pénurie de routes, de voies ferrées, d’hôpitaux, d’écoles, d’universités…
Pour la Chine, la négociation d’un accès préférentiel à ces ressources minérales s’avérait stratégique pour la poursuite de son développement industriel. La RDC est le premier producteur africain de cuivre et – de loin – le premier mondial de cobalt, essentiel pour la fabrication des batteries des véhicules électriques et des smartphones. Montant de l’accord : 9 milliards de dollars (environ 6,4 milliards d’euros à l’époque), ramenés l’année suivante à 6,2 milliards de dollars sous la pression du Fonds monétaire international (FMI), inquiet du surendettement que pourrait faire peser cet accord sur l’économie congolaise.
selon plusieurs observateurs et analystes ce contrat n’a pas beaucoup profité au peuple de la RDC
“Maintenant que nous savons ce que le peuple de la RDC n’a pas obtenu de l’accord minéraux contre les infrastructures de Kabila avec la Chine, il est temps de faire un audit de ce que les Chinois ont réussi à prendre au Congo – essentiellement sans payer” a twitté Peter Pham l’ex-ambassadeur de l’administration Trump.