Dans son discours devant l’assemblée nationale et le sénat réuni en congrès, Félix Tshisekedi a manifesté son soutien au travail de redressement des finances publiques, menée actuellement par l’inspection générale des finances.
D’après le président de la république, ces efforts s’inscrivent dans le cadre de l’instauration de l’Etat de droit.
« A mon accession à la magistrature suprême, j’annonçai que l’état de droit, une justice indépendante, la lutte contre la corruption et l’impunité constituaient le leit motive de mon action dans le volet de gouvernance politique. C’est dans ce sens qu’il faut penser à une redynamisation de certaines structures. En effet, j’ai mis un point d’honneur à améliorer l’efficacité de l’inspection générale de finances, IGF en sigle dont l’action était jusqu’à mon arrivée peu perceptible. De même l’agence nationale de prévention et de lutte contre la corruption, l’APLC en signe répondait aussi à cet impératif. Placez sous mon autorité directe, l’IGF contribue efficacement à l’effort d’assainissement des finances publiques et cela à la grande satisfaction de nos populations », a souligné Félix-Antoine Tshisekedi.
Signalons que lorsque la justice est indépendante, elle permet une bonne gouvernance démocratique. Lorsque la justice est sélective, elle ne favorise pas sans discrimination aucune mais elle sera plutôt une justice équitable pour tous.
Olivier Masini
