Alors que le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) s’emploie à remplir le rôle qui lui est assigné dans la mise en œuvre du Projet Présidentiel de Lutte contre la Pauvreté et les Inégalités Sociales au Kasaï, pour des raisons inavouées, certaines personnes mal intentionnées ont à nouveau jeté leur dévolu sur cet établissement public. Dans un point de presse organisé le dimanche 9 janvier, le Directeur Général intérimaire du FPI a rassuré : « Il n’y a jamais eu de détournement ».
Loin de disposer d’informations précises, ces personnes accusent le Fonds de Promotion de l’Industrie d’être complice d’une prétendue affaire de détournement de près de 14 millions de dollars. Ces fonds ont été décaissés par le FPI dans le cadre des travaux de construction des infrastructures scolaires et sanitaires au Kasaï.
Face à ces accusations qui se multiplient sur la toile, Jean-Claude Kalenga Makonga, le Directeur Général par intérim de cette institution publique a affirmé qu’ « Il n’y a jamais eu de détournement », car c’est lui qui « engage et débloque des fonds ».
«Ces 14 millions dont ils parlent sont passés ou ont été retirés où et par qui? Qui en a bénéficié et qui les a détourné » s’est interrogé le dirigeant avant de préciser que tout cela est complètement faux. « Rien n’a été détourné au FPI » a une fois de plus réitéré le DG intérimaire, à l’intention de ceux qui persistent à dire le contraire.
Une procédure respectée
Par ailleurs, concernant les maîtres d’ouvrage et les agences d’exécution locales, Jean-Claude Kalenga Makonga a indiqué que le gouvernement du Kasaï Oriental et le diocèse de Mbuji-Mayi à qui les subventions ont été accordées, restent les deux agences choisies localement.
« Pour exécuter des travaux précis au niveau du gouvernorat du Kasaï, le FPI a accordé environ 10 millions 800 mille dollars pour la réalisation des infrastructures. Et pour le diocèse de Mbuji-Mayi, c’est environ 3 millions 7. Et à ce jour, le taux d’exécution financière est d’environ 3 millions 17 pour les 6 travaux. 3 millions 17 qui ont été débloqués et les fonds sont des fonds propres du FPI”, a détaillé Jean-Claude Kalenga, revenant sur la question des fonds déjà déboursés.
Le directeur général par intérim du FPI a également rappelé que la procédure a été suivie à la lettre. « Le gouvernorat a fait la passation de marché selon toutes les procédures requises. Le diocèse aussi. Et quand ils ont fait la passation de marché, d’ailleurs, nous avons été étonnés par le professionnalisme dont ils ont fait montre dans la passation de marché. Ils ont recruté des entreprises locales et ces entreprises ont remporté les contrats” a-t-il commenté, précisant qu’un rapport sur les entreprises locales qui ont gagné a été élaboré. “Cela va permettre de créer des emplois localement, mais aussi à faire circuler l’économie locale et nous les payons à partir des banques locales« , a-t-il également souligné.
La présidence se limite au suivi du projet
Par ailleurs, face au tollé suscité par la participation de certains conseillers de la présidence au projet, Jean-Claude Kalenga a rappelé que la présidence de la République n’a qu’un rôle de suivi car c’est un projet qui a été initié par ses soins.
« C’est pourquoi vous avez remarqué que nous avons fait deux visites avec le directeur de cabinet du chef de l’Etat. Il a fait des visites d’inspection. C’est parce qu’il est le président du comité de pilotage qui est un comité de suivi », a déclaré le DG par intérim du FPI, appelant tout le monde à s’informer.
Par ailleurs, le Chef du FPI s’est dit ouvert à un débat contradictoire avec d’un côté les accusateurs, ceux qui font le relais et de l’autre, le FPI qui doit s’expliquer. “Parce que ça tombe maintenant dans la diffamation et la dénonciation calomnieuse, à ce moment-là, nous pourrons tirer les conclusions parce qu’il ne suffit pas que parce que vous avez le pouvoir de parler ou vous avez une opinion qui vous suit. Vous prenez cela à tort pour pouvoir faire du tort à d’autres institutions” a-t-il dit.
“Le FPI doit passer à une autre dimension. Aujourd’hui, vous savez que nous avons des partenaires. Vous êtes en train de faire de l’auto-flagellation sur votre propre pays” a aussi interpellé Jean-Claude Kalenga Makonga.
« Allons jusqu’au bout de nos projets. Et après, vous venez demander des comptes« , a enfin déclaré Jean-Claude Kalenga Makonga, DG par intérim du FPI.
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