Avec une population de plus de 80 millions d’habitants, la République Démocratique du Congo fait face à une insécurité alimentaire aiguë. Le nombre de personnes qui meurent de faim est passé de 15, 6 millions en 2019 à 27 millions en 2021, selon la FAO. Une situation qui s’explique par de mauvaises récoltes, des déplacements de populations engendrés par des vagues de violence, des maladies et l’effondrement des infrastructures, d’après la dernière analyse en date du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC).
Comment répondre aux besoins de l’autosuffisance alimentaire, pour améliorer les conditions des populations exposées? Cette question est toujours une priorité des organisations de la société civile et d’autres forces vives du pays qui demandent au gouvernement d’exploiter ses 85000 hectares arables pour nourrir les congolais.
Ce point a été débattue ce lundi 21 février 2022 entre le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya et son collègue de Pêche et Elevage, Adrien Bokele ainsi que les responsables de la société Eggs For Congo accompagnés des investisseurs néerlandais oeuvrant dans la filière agro-industrie.
« Notre mission a deux buts essentiels: celle de renforcer notre prise en charge en élevage qui existe déjà qui s’appelle Eggs for Congo qui a le potentiel de produire les poussins ou poulettes d’ici un an c’est-à-dire ça suppose renforcer l’équipement avec un pouvoir et un centre de formation pour assurer la formation de futurs éleveurs. La deuxième mission est de construire et d’évaluer la filière qu’il faudrait mettre en place pour permettre d’avoir une partie de l’autosuffisance de la production de viande de volaille et des œufs à consommer. On va assurer 10 % de ce qui est importé et on espère que cette étape sera reproduite pour donner l’envie aux autres de venir investir. C’est avec l’ambassade des Pays-Bas que nous travaillons étroitement sur ce dossier » a déclaré Louis Perrault, chef de la délégation.
Selon un rapport publié par le Fonds des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture,(FAO). Cependant, le souhait de deux parties est de voir ainsi aboutir ce projet avec la société Eggs For Congo qui bénéficie de l’appui du Gouvernement néerlandais.
Par ailleurs, les deux membres du Gouvernement congolais ont demandé à Eggs For Congo d’accélérer la matérialisation de ce projet qui existe depuis 2014 en mettant en place un chronogramme pour la concrétisation de ce projet.
Olivier