La jeunesse estudiantine de l’université de Kinshasa, en général et particulièrement celle de la faculté de droit a été appelée à s’approprier du processus électoral en République Démocratique du Congo. Cet appelle est lancé ce mercredi 23 février 2022 par la dynamique de la jeunesse féminine pour la promotion, la protection et la défense des droits de la jeune femme,(Djef) en collaboration avec la délégation facultaire de de droit de l’Université de Kinshasa. C’était au cours d’une conférence-débat, qui a eu lieu dans la salle Bayona.
« Le but de cette conférence-débat est d’informer les étudiants sur l’état des lieux de la réforme électorale mais aussi d’échanger sur les différents mécanismes susceptibles d’accroître la participation des jeunes dans le processus électoral. Notre joie est immense que le cadre pour ces échanges soit la faculté de droit de l’Université de Kinshasa, car l’université a pour vocation de servir la société à tout le niveau et cette activité va permettre l’augmentation de votre participation aux élections de 2023 étant que candidats », a déclaré à la presse Yvette Nsangana, coordinatrice de la Dyjef.
Dans sa note stratégique Dyjef note que la majorité de la population congolaise étant jeune, il y a lieu qu’elle puisse occuper une place importante dans la sphère de prise de décision du pays.
« Lorsque nous parlons de la révolution, c’est nous la jeunesse. Lorsque nous parlons de la revendication, c’est nous, lorsque nous parlons de refus sérieux et de la manière de lutter contre un régime monarque c’est nous la jeunesse. Nous sommes une énergie capable de faire entendre la voix plus haut mais hélas, la jeunesse ne se retrouve pas dans la gestion de la res publica et il est temps de ne plus rester loin de cette affaire », a rappelé Ken Laombo, délégué Facultaire de la faculté de droit de l’Unikin.
Outre le thème général, d’autres sous-thèmes ont été développés notamment: réforme électorale et la jeunesse, exploité par le doyen de la faculté de droit, le professeur Jean Louis Esambo; le deuxième intervenant, le vice doyen Barthélémy Emeonga, s’est appesanti sur la participation de la jeunesse aux élections de 2023. De son côté, le professeur et député national Daniel Mbau est revenu sur la conquête générationnelle du terrain de l’urne pour les élections crédibles.
Cette activité est organisée sous le thème: « Réforme électorale et participation de la jeunesse aux élections de 2023 », dans le cadre de la mise en œuvre du projet engagement civique et plaidoyer, Etali Biso.
Olivier Masini
