A quelques jours des festivités de fin d’année, le prix des denrées alimentaires ont doublé au marché central de Kisangani, ville située à l’Est de la République Démocratique du Congo. La population connaît des difficultés pour s’approvisionner.
Un gobelet de haricot qui se vendait à 1000 Fc il y’a quelques semaines, se vend actuellement à 2500 Fc, celui du riz est passé de 400 Fc à 650 Fc. Un kilogramme de poissons salé est passé de 8000 FC à 15000 Fc, une bouteille d’huile de palme se vend actuellement à 1000 Fc au lieu de 600 Fc.
Contacté par fondationbintene.org/tsieleka, une vendeuse au marché central de Kisangani, estime que la hausse de prix de ces denrées est dû à la mauvaise état de la route national n°4( RN4), reliant la ville de Kisangani (province de la Tshopo) à celle de Bunia, chef lieu de la province de l’Ituri.
“Nous ne savons pas pourquoi le Gouvernement nous a abandonné jusqu’à ce point. Un sac de haricot qu’on achetait à 270.000 Fc, se vend aujourd’hui à 400 000 Fc. Tout ça, c’est à cause du mauvais de RN4. Nous allons mourir de faim ici à Kisangani, je demande au Président de la République Félix Tshisekedi de s’impliquer personnellement pour la réhabilitation rapide de la RN4″, s’alarme une vendeuse au marché central de Kisangani.
La province de la Tshopo, plus particulièrement la ville de Kisangani connaît de sérieux problèmes d’approvisionnement en produits alimentaires, malgré les efforts fournis par le Gouvernement provincial, de faire de cette partie de la RDC, un grenier agricole. Pour l’instant, la famine gagne du terrain. Les infrastructures routières sont en état de délabrement avancé et il est difficile d’évacuer les productions agricole vers la Ville de Kisangani.
Suite à cette mauvais état de route, pour faire Kisangani-Beni (Nord-Kivu), il faut passer sept à huit jours. Une province qui alimente la ville de Kisangani en produits alimentaire, notamment les haricots, pommes de terres, oignons.
*Nicole ETETE*