Quelques mois après la Cop 26, l’accord de protection de la forêt du bassin du Congo signé entre le premier ministre britannique Boris Johnson et le président de la RDC, Félix Tshisekedi suscite l’inquiétude des ONG, quant à son application. A la base, le rapport de l’inspection générale des finances faisant état de l’exploitation anarchique des forêts en RDC.
Irène Wabiwa Betoko, responsable des forêts du bassin du Congo pour Greenpeace, a déclaré : « L’audit révèle un cirque d’illégalités, de corruption et de crimes contre l’environnement. Greenpeace Afrique exige une enquête judiciaire sur tous les fonctionnaires responsables du pillage de la forêt tropicale, et, le cas échéant, la levée de leur immunité parlementaire. »
Plus de 3 millions de dollars de redevances n’ont pas été versés au gouvernement par les exploitants en raison d’une « situation chaotique », selon l’audit.
Toutefois, Cafi, la coalition de pays donateurs qui a conclu l’accord de 500 millions de dollars avec la RDC, s’est félicitée de la publication de l’audit mais a déclaré qu’aucun argent n’avait encore été débloqué. Dans une déclaration au Guardian, elle a salué la publication du rapport de l’Inspection générale des finances de la RDC sur les concessions forestières et a déclaré qu’elle continuerait à travailler en collaboration avec le gouvernement de la RDC pour renforcer la gouvernance forestière.
« Cafi reste engagée à soutenir la RDC pour aider à assurer que les objectifs et les engagements décrits dans la lettre d’intention 2021-2031 soient respectés », a-t-elle déclaré.
Des groupes de défense de l’environnement ont fait part de leurs inquiétudes concernant un accord de protection des forêts d’un montant de 500 millions de dollars (380 millions de livres sterling) signé entre Felix Tshisekedi et Boris Johnson à la Cop26, suite à un rapport accablant sur le secteur de l’exploitation forestière » anarchique » de la République Démocratique du Congo.
Boris Johnson a signé la lettre d’intention d’un montant de 500 millions de dollars (380 millions de livres sterling) au nom de l’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (Cafi) pour un accord de 10 ans qui comprend des objectifs de protection des forêts de grande valeur et des tourbières. Sur les 200 millions de livres sterling que le Royaume-Uni s’est engagé à consacrer à la protection du bassin du Congo lors de la Cop26, 32 millions ont été versés à Cafi sur le budget de l’aide.
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