L’histoire se répète en République Démocratique du Congo. Après Bindo, MyGoldRev, il y a de cela 4 jours, des publications et commentaires circulaient dans les réseaux sociaux. Une plateforme de commerce et d’épargne en ligne dénommée OTTOOK.com, opérationnel à l’Est de la RDC vient de fermer ses portes sans avertir les clients. Du coût, des millions de dollars ont été emportés affirment des victimes à Tsieleka.com.
Des jeunes filles et hommes ont perdu dans cette affaire qui consistait à placer de l’argent pour tirer bénéfice chaque jour après achats et ventes des matériels en ligne.
D’après les informations en notre possession, le site #OTTOOK.Com n’ouvre plus depuis 3 jours et des nombreux clients ont été tout simplement escroqué, témoigne Corneille Habimana, une jeune de Goma dans la province du Nord-Kivu qui refusé mainte fois de ne pas adhéré dans cette pratique et qui se dit satisfait de ne l’avoir pas fait.
«J’avais eu des propositions pour investir dans ce fameux groupe OTTOOK. D’ailleurs, c’était des proches que je respecte qui étaient bien rassurés que c’est facile de s’enrichir en ligne. Je ne pouvais pas les interdire car je serai vu d’un mauvais œil. Etant moi-même indocile, ce n’est pas facile de me convaincre que je peux m’enrichir juste en gardant de l’argent sur une plateforme numérique et que cela augmente les dividendes », témoigne Wivine Buhendwa, une jeune fille de la ville de Bukavu dans la province du Sud-Kivu
Accusé d’association de malfaiteurs, la société Airtel nie toute implication dans ce dossier en indiquant n’avoir jamais collaboré ni de près ni de loin avec OTTOOK.
«Tout ceux qui ont été arnaqués n’auront pas à se plaindre auprès de la maison de télécommunication Airtel. OTTO n’est pas partenaire ni de près ni de loin et tient à préciser que OTTO exploite seulement le ID pour exploiter par la suite le *501# pour ses opérations mobiles money chez Airtel avec ceux qui font de transactions et ceux qui ont conçu l’application OTTO », peut-on lire dans un communiqué.
Quelle sera la suite des événements? Personne ne peut en dire plus mais seul l’avenir nous dira. Pour l’instant, aucune certitude n’a été donnée aux victimes de cet acte que beaucoup qualifie de cybercriminalité. Notons que la majorité des victimes sont des jeunes de Bukavu, Goma, Béni, Butembo etc.
Ketsia Zawadi à Bukavu