Après la défenestration de Dieudonné Kaluba. Désormais, c’est Dieudonné Kamuleta Badibanga qui prend la tête de la Cour constitutionnelle, au terme des élections qui ont eu lieu mardi 21 juin 2022. Mais plusieurs défis attendent le nouveau président de la haute cour notamment en ce qui concerne de donner son avis de conformité constitutionnelle sur la nouvelle loi électorale, sur la candidature du sénateur à vie Joseph Kabila s’il peut se présenter encore aux élections de 2023 et sur tant d’autres questions de droit.
Mais pour Me Willy Wenga, avocat au barreau de Kinshasa Gombe, » son élection était inévitable dès lors qu’il n’avait pas de concurrent. Il est bien placé pour présider la cour constitutionnelle surtout dans les questions de contrôle de constitutionnalité et des interprétations de la constitution, certainement au côté de tous ceux là qui sont pré saillants qui lui apporter leur secours et leur expérience ».
À en croire Me Willy Wenga, spécialiste en droit, Dieudonné Kamuleta a l’expérience requise pour exercer ses fonctions. Ce dernier, a été nommé en 2020, Dieudonné Kamuleta est un juge de carrière, depuis le 23 avril 1990 il a été substitut du procureur et il est passé par Kamina, Kolwezi, Lusambo, mbandaka, il a été à cour d’appel de Lubumbashi et président de la cour d’appel de Matadi et c’est de la cour d’appel de Matadi qu’il a été nommé conseiller à la cour de cassation.
Face à ces défis qui attendent la cour constitutionnelle sur l’interprétation des lois de la République et dire le droit, les premières actions qui vont être posées par la haute cour seront décryptés par les spécialistes de droit et acteurs politiques si les membres de la haute cour auront de penchant sur camp politique ou pas.
Olivier Masini