Une enquête du consortium d’investigation OCCRP, spécialisé dans la lutte contre la corruption, met en évidence des mauvaises pratiques de certains conseillers du président de la RDC, dans l’octroi des permis d’exploitation minières. Piégé par des faux investisseurs, Vidiye Tshimanga, l’un des hommes politiques les plus hauts placés de la République démocratique du Congo a promis, dans une vidéo, l’accès aux mines congolais en échange d’une commission. «Si nous faisons des affaires ensemble, je prendrai mon… pourcentage de l’investissement et je gagnerai de l’argent», affirme-t-il sans détour.
En réaction, le cabinet du président Félix Tshisekedi dénonce ces pratiques et menace de prendre des sanctions. « Toute personne, y compris au sein du cabinet du Président de la République, dont le comportement avéré aura enfreint la loi, la déontologie de sa fonction ou le règlement d’ordre intérieur du cabinet présidentiel, subira la rigueur de leurs effets », indiqué un communiqué signé par Erik Nyindu le directeur de la cellule de communication Présidentielle.
Le même document montre aussi la fermeté du président de la république dans la lutte contre la corruption. D’après la même source, cela se traduit par la création de l’agence de prévention et de lutte contre la corruption (Aplc), la redynamisation de l’inspection générale des finances et de la cour des comptes.
Tout compte fait, la Présidence de la république se désolidarise d’un des conseillers du premier cercle de Félix Tshisekedi.