RDC – Angola: Luanda a gagné 78 milliards $ provenant de l’exploitation des blocs pétroliers querellés

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Tous les pays convoitent les ressources que regorge la RDC. C’est ce qu’on peut comprendre du un rapport confidentiel financé par la Banque mondiale et remis au bureau du président Félix Tshisekedi. Selon ce rapport, l’Angola a énormément bénéficié des blocs pétroliers situés en partie dans une zone maritime que Kinshasa pourrait revendiquer.

C’est depuis des lustres que Luanda ne veut pas entendre parler des négociations sur cette épineuse question profitant depuis ces trois dernières décennies de l’instabilité politique et des problèmes sécuritaires qu’éprouve le Congo Kinshasa.

Le rapport confidentiel fait par la Banque mondiale révèle que l’Angola a déjà bénéficié de 78 milliards USD provenant de l’exploitation du pétrole dans les blocs pétroliers appartenant à la RDC dans la zone maritime terrestre bordant l’océan atlantique, rapporte le média « Africa intelligence », dans son quotidien de ce mercredi 22 mars 2023.
Malgré cette perte de 78 milliards de dollars, Kinshasa continue de faire preuve de souplesse en ce qui concerne les blocs pétroliers litigieux gérés par l’Angola.

Une nouvelle qui ne doit plus laisser indifférent Kinshasa qui peine, depuis l’avènement de Félix Tshisekedi, à remettre sur la table des négociations avec Luanda sur ce dossier d’exploitation frauduleuse du pétrole congolais par pays qui passe pour être ami.

La RDC revendique depuis juin 2003 un plan de la production des blocs angolais en eaux profondes, situé dans la zone d’intérêt commun (ZIC).

L’exécution du projet visant l’exploitation du pétrole dans le bloc 14 avait été envisagée en 2007, dans le respect des normes requises des produits pétroliers en provenance d’Angola. Le 11 mai 2009, la RDC avait déposé une requête auprès de l’ONU pour obtenir la délimitation de ses frontières maritimes. Quelques semaines plus tard, la ZIC avait été créée, en application du traité de Montevideo sur le droit de la mer. La ZIC avait décidé d’étendre de 200 miles marins l’étendue du plateau continental de sa côte atlantique, entre l’Angola et sa province de Kabinda.

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