Le ministère du budget a organisé du 26 juin au 7 juillet 2023, les travaux des Conférences de performance 2024. L’objectif général des conférences de performance 2024 a été de concentrer l’attention des décideurs, des gestionnaires et des agents publics sur l’amélioration de la qualité des politiques publiques découpées en programmes dans le but d’atteindre des résultats au moyen des objectifs et indicateurs de performance prédéfinis.
Au terme de ces travaux, sept ministères pilotes ont produit, chacun, un cadre de performance 2024-2026 actualisé totalement ou partiellement, un cadre logique, une maquette programmatique actualisée, une liste d’activités éligibles à l’exercice 2024, un tableau d’activités et leviers d’actions par programme pour l’exercice 2024 et un Projet annuel de performance (PAP) actualisé partiellement ou totalement pour l’exercice 2024.
Les 7 ministères pilotes ciblés sont éligibles à la migration vers le budget-programme et disposant des stratégies sectorielles et autres documents de planification stratégique.
Il s’agit des ministères de la Santé publique, Hygiène et Prévention, du Développement Rural, de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, des Infrastructures et Travaux publics, de la Pêche et Élevage et de l’Agriculture programmés pour la déconcentration de l’ordonnancement ainsi que la Défense nationale et Anciens Combattants pour l’expérimentation de sa loi de programmation militaire.
Le secrétaire général au Budget, Pierrot Nke Sana Moko a salué le renforcement des capacités de ces sept ministères pilotes retenus aux conférences de performance. Il s’agit notamment en matière de fixation des objectifs, indicateurs de performance et cibles des résultats.
Dans le même ordre d’idées, Pierrot Nke a estimé que, les ministères sectoriels devraient, élaborer le Plan d’actions opérationnel (PAO) ou planning d’activités, le PTBA surtout au niveau des opérateurs de l’Etat, le Plan de travail annuel (PTA) en vue de permettre le passage harmonieux vers le budget-programme.
La RDC est engagée depuis 2011 à travers la Loi des finances publiques (LOFIP) dans le processus de réforme des finances publiques en instaurant une culture de gestion orientée vers une obligation de résultats. Et dans cette optique, le gouvernement a amorcé le processus de mutation du budget des moyens vers le budget programme.