RDC-Elections : la société civile s’inquiète de la restriction de l’espace politique et de liberté

0
457

L’organisation d’élections crédibles, transparentes, démocratiques, inclusives et apaisées préoccupe au plus point les organisations de la société civile de la RDC. Les acteurs politiques qui concourent aux élections doivent jouir de la liberté d’expression et circuler sur toute l’étendue du pays librement conformément à la constitution de la RDC. A la clôture du forum national de ce samedi 2 septembre, agir pour les élections transparentes et apaisées avec les six autres organisations de la société civile s’inquiètent de la restriction non seulement de l’espace politique mais aussi de liberté de mouvement pour certains acteurs politiques en cette période électorale.

Selon Jérôme Bonso, Secrétaire Permanant de l’AETA qui a lu la déclaration sanctionnant la fin du forum national a indiqué que les organisations de la société civile sont conscientes de la nécessité de maintenir et de consolider la paix, avant, pendant et après les élections, de leur rôle pendant cette période cruciale en dépit des moyens matériels et financiers limités ainsi que des risques d’influences négatives d’autres acteurs. La société civile s’inquiète de la restriction de l’espace non seulement politique mais aussi des libertés de mouvement pour certains acteurs politiques.

Les acteurs de la société civile ont formulé plusieurs recommandations sur le plan de l’autonomisation de la société civile, de la consolidation de la paix, de l’égalité du genre et sur le plan du processus électoral.

Pour consolider l’autonomisation de la société civile, les acteurs de la société civile demandent au Gouvernement congolais d’activer l’application de l’article 37 de la constitution de la RDC qui prévoit le mécanisme de subvention pour le fonctionnement de la société civile.

Clôturant ses assises sur l’autonomisation de la société civile, Mme Jeanne Nzuzi, coordonnatrice de Conad, a remercié la direction générale de coopération et aide humanitaire, DGD pour son appui financier et au CNCD 11. 11. 11 pour appui technique et à tous les délégués de provinces qui se sont déplacés. Ce moment a permis d’échanger sur les différents défis et stratégies pour l’autonomisation de la société civile, l’intégration du genre et le processus électoral, a-t-elle conclu.

Olivier Masini

Article précédentRDC: le budget 2024 à l’épreuve de la sincérité et de transparence
Article suivantSud-Kivu: la formalisation des exploitants miniers artisanaux au centre de réflexion à Bukavu

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici