Au cours d’une matinée politique organisée par le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social – UDPS/Tshisekedi, Augustin Kabuya, a revendiqué et justifié le « cadeau des véhicules » offerts aux élus de la capitale.
L’affaire de la banalisation de l’acte de corruption commis par le chef du parti au pouvoir UDPS,
Augustin Kabuya est en train de défrayer la chronique en ce moment. Une attitude qui a scandalisé plus d’un. Pour l’Observatoire de la Dépense Publique, le fait pour le secrétaire général de l’udps de comparer le pot de vin offert aux députés provinciaux à la prime normale des joueurs de l’équipe nationale est un manque de respect aux Léopards.
“La classe politique actuelle et particulièrement ceux qui sont maintenant habitués à accéder au pouvoir par des vastes opérations des fraudes électorales introduisent au fur et à mesure des nombreuses antivaleurs dans notre culture collective dont le résultat global prévisible est la mort de notre pays” alerte l’Odep.
Cette organisation qui avait félicité le gouvernement en 2023 suite aux résultats obtenus par la RDC en améliorant de 10 points l’indice de la perception de la corruption selon Transparency international craint que les cas récurrents de corruption constatés ce dernier temps et surtout lors du dernier cycle électoral fassent reculer la pays lors du classement de 2014.
L’observatoire de la dépense publique revient également sur les propos tenus par le Président Tshisekedi visant à banaliser la rétrocommission. Des propos qui ont désormais consacré la corruption comme culture et mode de gouvernance en RDC.
« Depuis lors, ces mots-là sonnent chaque jour comme une loi non écrite, un encouragement, une autorisation tacite de plonger dans l’océan de la corruption dans la tête de chaque cadre de l’UDPS, l’Union Sacré, le Cabinet du Président, le Gouvernement, les entreprises publiques, les établissements publics», affirme cette organisation.
Le développement est le triomphe de la culture mais laquelle? se demande l’Observatoire de la Dépense publique. Celle qui est aujourd’hui agressée par les mensonges, la corruption et les détournements par le régime.
Rédaction